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Le Maroc face aux changements climatiques
(01/12/2015)
Se manifestant sous diverses formes dont la canicule, les inondations et la sécheresse, le changement climatique constitue une menace dont les conséquences sont multiples et complexes. Il peut entrainer la dégradation des écosystèmes et la perte de la biodiversité, un risque de réactivation de foyers de maladies, des pénuries d’eau et donc une mobilité croissante des populations et voir même des pertes en vies humaines à cause de la raréfaction des moyens de subsistance.
Ces changements impactent négativement la sécurité alimentaire mondiale d’où la nécessité de consolider les efforts au niveau international afin d’adapter les stratégies gouvernementales au nouveau contexte.
Conscient de cette situation, le Maroc s’est engagé de manière volontaire dans la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, depuis sa participation à la Conférence de Rio en 1992, il n’a cessé d’œuvrer pour contribuer à l’effort international en matière de développement durable et de lutte contre les effets des changements climatiques.
A l’occasion de la COP 21, le Maroc s’est officiellement engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 13% d’ici 2030. Ce taux peut être porté à 32% avec un appui financier international estimé à 45 milliards de dollars entre 2015 et 2030, ce qui permettrait d’éviter l’émission de 401 millions de tonnes équivalent CO2 entre 2020 et 2030.
Ainsi, le Maroc, malgré sa faible contribution aux émissions globales de GES à l’échelle planétaire, entend continuer à soutenir les efforts de la communauté internationale pour faire face au défi climatique dans le cadre du principe de la responsabilité commune mais différenciée et des capacités respectives. Reconnu en tant qu’acteur actif dans la lutte contre le réchauffement climatique et dans la préservation de l’environnement, le Royaume s’est vu confier l’organisation de la COP 22 sur les changements climatiques qui aura lieu en 2016.
Source : Crédit Agricole du Maroc
