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Bonnes perspectives pour le secteur avicole marocain

(02/02/2017)

Durant les dernières années, le secteur avicole marocain a connu un grand essor dû essentiellement aux investissements engagés dans le cadre du Plan Maroc Vert. Ce secteur permet aujourd'hui de couvrir 100% des besoins en viandes de volailles, représentant plus de 50% de la consommation totale des viandes au Maroc, ainsi que 100% des besoins en oeufs de consommation, affirme le Président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (FISA).

Evolution de la production de volaille

La production annuelle de viandes de poulet de chair, des dindonneaux et des poussins type chair a maintenu une évolution soutenue pour s'établir en 2016, respectivement à 490.000 tonnes, plus de 8 millions et environ 180 millions.

L'année 2016 affiche une légère baisse par rapport à 2015, en raison principalement de la propagation de la grippe aviaire au niveau mondial. En effet, le virus « H9N2 » faiblement pathogène a eu une incidence relativement conséquente sur la production nationale. Afin de faire face à la situation, un plan de lutte a été mis en place par l'ONSSA en concertation avec la FISA et les experts nationaux du secteur avicole ce qui a permis de limiter la propagation de la maladie au niveau national.

L'ONSSA a par ailleurs affirmé que la consommation  des  viandes  de  volailles, des oeufs de consommation et de tout produit alimentaire à base de viande de volaille ne présentait aucun risque pour la santé humaine.

Evolution des prix

Les prix de vente du poulet de chair à la ferme ont enregistré, en mai 2016, un pic de 18 dh/kg, avant de s’établir en décembre 2016 à 11,77 dh/kg. Les prix de vente de la dinde quant à eux tournent autour d’une moyenne annuelle de 19,61 dh/kg.

S'agissent des prix de vente des œufs gros calibre au marché de gros, ils ont connu des pics allant jusqu'à 1,22 dh/unité ce qui a valu à l'année 2016, le prix moyen le plus élevé sur 10 ans. Cette ascension est due essentiellement à la crise sanitaire relative à la grippe aviaire qui a sévit le secteur avicole en 2016.

Selon la FISA et l'ONSSA, l'état sanitaire de la filière avicole s'est stabilisé et la production devrait reprendre son évolution pour couvrir les besoins des consommateurs.

Source : Crédit Agricole du Maroc