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L’aquaculture : relais de croissance du secteur Halieutique marocain

(01/02/2018)

Dans un contexte mondial où les réserves halieutiques subissent une forte pression, le Maroc a positionné l'aquaculture en tant que filière prioritaire de la stratégie Halieutis, lancée en 2009, dans le but de préserver l'écosystème marin tout en contribuant à la sécurité alimentaire.

Des projets aquacoles ambitieux

En 2011, l'Agence Nationale pour le Développement de l'Aquaculture (ANDA) a été créée pour donner un nouvel élan au secteur aquacole et à ce jour, elle accompagne une vingtaine de projets aquacoles dont la capacité de production dépasse les 3 000 tonnes, en plus d'une écloserie de coquillages. Cette écloserie, inaugurée en février 2016 par sa Majesté le Roi Mohammed VI à Dakhla, dispose d'une capacité de production de 50 millions de naissains d'Huîtres et 10 millions de naissains de palourdes et pourrait assurer l'approvisionnement des opérateurs conchylicoles nationaux tout en limitant les risques sanitaires liés à l'importation.

De plus, cinq plans d'aménagement aquacole ont été lancés sur le littoral marocain depuis 2013, dont trois sont achevés notamment celui de Dakhla-Oued Eddahab, d'Agadir et de la Méditerranée. Les trois plans d'aménagement déjà lancés prévoient de dédier 62% de la production à la pisciculture, 10% aux algues et 28% aux coquillages.

Une production aquacole en évolution

La production aquacole s'est établie, en 2016, à 510 tonnes soit une valeur de 21 millions de dirhams. Cette production est répartie essentiellement entre les huîtres (72%) produites dans la Baie de Dakhla et la lagune de Oualidia et le Loup-Bar (26%) produit dans la baie de M'diq.

Ladite production est destinée en premier degré au marché national pour alimenter la grande distribution et les marchés de l'hôtellerie et de la restauration.

Le secteur aquacole marocain ne cesse d'évoluer grâce d'une part aux différents atouts dont dispose le pays (zones favorables, ressources humaines qualifiées, proximité des marchés demandeurs etc.) et d'autre part aux efforts déployés par les acteurs afin d'assurer la durabilité du secteur.

                                                                                                        ANDA

Source : Crédit Agricole du Maroc