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L’olivier : principale spéculation fruitière au Maroc

(07/01/2020)

Le secteur oléicole occupe une place importante au Maroc. Il constitue la première spéculation fruitière du pays de par la richesse nutritive de ses fruits, les potentialités commerciales avérées des produits transformés, son impact socio-économique important de valorisation des terres agricoles et de sédentarisation des populations dans les zones montagneuses ainsi que son impact environnemental positif contre l’érosion des terres. Le secteur participe à hauteur de 5% dans la formation du PIB agricole. Il emploie plus de 51 millions journées de travail par an soit 380.000 de postes permanents et contribue aux revenus principales de plus de 450.000 exploitations agricoles.

La filière oléicole a bénéficié d’une forte dynamique dans le cadre du plan de développement du secteur agricole. Depuis le lancement du Plan Maroc Vert, la superficie cumulée plantée en olivier a atteint 325.000 ha. Actuellement, l’olivier occupe plus de 1 million ha de superficie dont 63% en bour et 37% en irrigué. Ainsi, le secteur mobilise 65% de la sole arboricole marocaine dont plus de 90% est constitué principalement de la variété « Picholine Marocaine ».

 

La production nationale des olives a atteint presque 2 millions de tonnes en 2018-2019 dont 65% est destinée à la trituration et 25% à la conserverie. La transformation en huile d’olive se fait par le biais des secteur moderne, semi-moderne et traditionnel : Le Maroc compte 948 unités de trituration et 11.000 maâsras. La conservation des olives, quant à elle, est assurée par 75 unités modernes et d’autres artisanales.

 

 

La qualité des produits transformés du secteur oléicole est fortement appréciée au niveau international. Depuis 2008, les exportations de conserves d’olives ont gardé une tendance quasi-régulière atteignant 75.000 T en 2018. Elles sont principalement destinées à la France, l’Italie, l’Allemagne et les USA. Concernant l’huile d’olive, le Maroc a pu pénétrer des marchés très normés à l’instar de l’Union Européenne et les Etats-Unis d’Amérique. Toutefois, les exportations de ce produit s’avèrent être assez irrégulières. L’année 2018 a connu une hausse de 61% soit l’équivalent de 14.000 T d’huile d’olive.

 

Sources : MAMPDREF, CNUCED

 

 

Source : Crédit Agricole du Maroc