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4ème Journées Techniques de l’IFIM : Deux journées d’échange au profit de l’industrie céréalière

(18/07/2011)

Evènement bisannuel, les Journées Techniques de l’Institut de Formation de l’Industrie Meunière ont été marquées, lors de leur 4ème édition, par la présence de professionnels de la minoterie industrielle et de spécialistes de l’univers des équipements dédiés à ce secteur. Mais aussi par diverses présentations relatives à la filière céréalière.

 

Plus de 45 exposants spéciali­sés dans l’industrie meunière, dont des professionnels de la deuxième transformation, des importateurs de blés et collecteurs, des fabricants d’ingrédients alimentaires, des équipementiers ainsi que les représen­tants des autorités de tutelle, ont répondu présents aux 4èmes Journées Techniques de l’IFIM, organisées par l’Institut de Formation de l’Industrie Meunière, pour présenter les dernières innovations technologiques dans le domaine de la transformation des céréales, du contrôle qualité et du matériel industriel.

 

Bilan de l’espace d’exposition et des conférences

Cette manifestation professionnelle a rencontré une grande satisfaction auprès des exposants, en raison de l’organisa­tion réussie, de la qualité du visitorat, professionnel dans sa grande majorité, et du programme de conférences fort intéressant. Ainsi, divers sujets d’actua­lités ont agrémenté les deux journées, développés par des experts marocains et étrangers venus présenter l’état des lieux de la filière céréalière et démontrer les efforts d’accompagnement du secteur. Citons notamment :

 

• la structuration de la filière blé dur, expliquée par l’INRA France (Institut National de la Recherche Agronomi­que), où il a été question de la qualité d’utilisation du blé dans les produits alimentaires, sur la valeur meunière, boulangère, semoulière et pastière des blés, et en misant sur la qualité finale des produits alimentaires. L’accent a été mis également sur le fonctionnement de la filière blé dur en France, soutenu par les experts et les industriels, ainsi que par les pouvoirs publics.

 

• la présentation de l’Office National de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ONSSA), qui a porté sur l’élaboration des guides de bonnes pratiques. Ces do­cuments, qui doivent être conçus par une organisation professionnelle d’un secteur donné et soumis à l’ONSSA, doivent comporter les exigences de la loi 28-07 et les recommandations spécifiques au secteur en question, pour assurer la maî­trise sanitaire de l’amont à l’aval. Il est à noter également que le guide de bonnes pratiques reste tout de même évolutif, avec l’avancée de la technologie.

 

• l’intervention d’un institut de recherche appliquée en agriculture, ARVALIS, qui centre ses activités sur les études, les recherches, les expérimentations, ainsi que sur l’information et la formation des agriculteurs et des techniciens.

 

• l’aperçu de France Export Céréales, présenté par son Directeur François Gâtel, sur l’état des lieux du blé français (rendements, production et principales utilisations) au cours des dix dernières années. En effet, la surface de blé tendre a augmenté de 2% en moyenne par rapport à l’année dernière. Néanmoins, quelques problèmes persistent dans la culture du blé tendre, telles la sécheresse et l’hétérogénéité du rendement (en moyenne 7,1 tonnes/ha sur la décennie 2000-2011)

• la présentation de la situation du blé dur canadien qui a connu, en 2010, une récolte difficile et tardive et une qualité médiocre dans l’Ouest canadien, et sa situation prévisionnelle en 2011.

 

• une démonstration de la US Wheat Associates sur le blé dans le monde au niveau de l’offre et la demande, le stoc­kage et les exportations .

 

• diverses présentations relatives à des sujets touchant de près le produit céréa­lier :

- le rôle des amylases dans la fourniture de sucre aux levures, leur dosage et leur influence en panification,

- les ingrédients et leurs effets sur la panification,

- les qualités de farine et les exigences industrielles actuelles,

- l’analyse de la qualité du blé dur, de la semoule et des pâtes et couscous,

- les équipements pour les aliments composés,

- le programme d’essai interlaboratoire et ses démarches, présentés par l’IFIM,

- les types de farine et les technologies modernes dans la minoterie.

 

Un équipement de plus pour l’IFIM

Dans le cadre du partenariat établit entre l’IFIM et la société Bühler, spécialisée dans des solutions et technologies no­tamment pour l’industrie meunière, pâtes et couscous, aliments composés, cho­colat, café et autres, l’IFIM a bénéficié du don d’un nouvel appareil à cylindres MDDK, machine principale de mouture. Cette opération s’inscrit notamment dans la vision de la société de soutenir sous différents aspects (bonne conduite des équipements, maintenance préven­tive…), l’apprentissage des étudiants minotiers au sein des établissements de formation, et participe également à la promotion de la marque auprès des pro­fessionnels de minoterie dans le monde entier.

 

Source : FOOD magazine