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Les jardins suspendus de….Chicago

(06/12/2011)

Reverdir par le haut, débitumer la ville par des toits végétaux, absorber la chaleur l’été et limiter le froid l’hiver. Le tout en limitant les émissions de CO2. C’est la «green politique» vue du ciel. Depuis sept ans, l’équivalent de milliers d’hectares de jardins a fleuri aux sommets des immeubles de la «ville venteuse». Un mieux-disant climatique qui permet donc d’économiser l’énergie, de limiter les émissions polluantes. Les toits permettent aussi de récupérer des pluies, de cultiver des potagers ou de produire du miel, voire d’attirer des oiseaux. Inspirée par des initiatives européennes, Chicago, qui favorise la multiplication d’oasis via des dépenses publiques, figure désormais en pointe dans cette innovation. Ailleurs dans le monde, l’Allemagne est bien avancée dans le domaine des toits gazonnés ou fleuris. Au Japon, la végétalisation des toits de grande surface est obligatoire depuis 2001. Les toits verts bourgeonnent aussi aux Etats-Unis : à Philadelphie, à Chicago et en Californie. La palme revient toutefois à Portland (Oregon). Après avoir convaincu les secteurs public et privé de verdir les toits de leurs bâtiments, la ville met tout en oeuvre pour inciter les propriétaires de maison à faire de même, en leur accordant des subventions et une remise annuelle de 35 % sur la taxe d’eau. « Il faut voir le toit vert comme un jardin entre ciel et terre, qui bénéficie d’un maximum d’ensoleillement et d’un air plus pur qu’à ras de ruelle. On peut y cultiver ses légumes, installer un bassin avec une fontaine, planter des arbres, aménager une terrasse où faire des barbecues entre copains», explique un entrepreneur.

Source : Agriculture du Maghreb