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L’impact environnemental de la production, modifie les habitudes de consommation

(06/08/2012)

C’est ainsi que grâce à l’analyse du cycle de vie (ACV) d’un produit, comparer l’empreinte carbone d’une crème dessert avec celle d’une tomate est devenue possible. Par la voix de Fredric Croison, consultant en environnement chez « Bio Intelligence service », la dernière livraison de la revue française FLD(1) précise l’intérêt de la méthode. De façon générale, les produits d’origine animale comme les laitages ou la viande, ont un impact environnemental plus important que les productions fruitières ou légumières. En cause bien évidemment, les émissions de méthane, les consommations de ressources liées à la production d’alimentation animale, la production de déjections et les émissions de nitrate. A titre d’exemple, une viande peut se situer entre 1 et 3 kg d’équivalent CO2 pour 100g, alors que les fruits et légumes se situent dans une fourchette de 100g à 1 kg d’équivalent CO2. Un rapport qui peut se modifier en fonction d’un transport des produits en avion ou en fonction de la consommation d’énergie pour le chauffage d’une serre. Des études récentes ont démontré que les préoccupations environnementales des consommateurs en France conditionnent progressivement leurs habitudes de consommation. Il est ainsi possible que la mise à disposition d’une information environnementale fiable et compréhensible, soit reçue positivement par les consommateurs français et de nature à modifier leur comportement. Au Maroc les fruits et légumes à destination de l’Europe sont évidemment soumis aux plus strictes contrôles de traçabilités et de qualité sanitaire, et la mise en place de cette information environnementale en France ne peut que conforter la consommation de fruits et légumes. Alors à quand, une telle exigence de contrôle sur notre marché intérieur ? (1) :www.fldhebdo.fr

Source : Agriculture du Maghreb