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Conjoncture de la filière pomme

(3 mars 2015)

Au Maroc la culture du pommier a connu une croissance rapide ces dernières années. Actuellement, cette filière occupe une superficie d’environ 30.000 ha, ce qui représente 22% du total du continent africain. Au niveau national, elle représente 20% de la superficie des rosacées fruitières, se plaçant au premier rang des rosacées fruitières à pépins. Le rendement moyen national est de 17,6 tonnes/ha.

Les principaux vergers commerciaux sont développés en zones de montagne où les conditions climatiques sont favorables au développement et à la fructification de cette espèce notamment : Khénifra, El Hajeb, Sefrou, Ifrane, Midelt et Meknès.

Une production en croissance

Pour la campagne 2013-2014, la production s’est établie à 600.000 tonnes en croissance de 3 % par rapport à la campagne 2012-2013. Cette croissance est due aux températures bénéfiques dont a bénéficié le verger national de pommier durant la campagne 2013-2014 ce qui a permis un rendement moyen de 20 tonnes/ha.

La répartition géographique des plantations du pommier montre une prédominance de la région de Meknès-Tafilalet avec 48% de la superficie nationale, suivie des régions de Fès-Boulemane et de Souss-Massa-Drâa avec respectivement 16% et 10% de la superficie totale.

 

Source : MAPM

 

 

Source : MAPM

 

Flux commerciaux des pommes marocaines


Exportations

L’exportation de pommes au Maroc a commencée en 2009. Les quantités exportées sont très faibles, autour de 200 tonnes par an et commercialisées principalement sur le marché français (64 tonnes) et le marché Sénégalais (61 tonnes). L’essentiel de la production est destiné au marché local.

Importations

Les importations marocaines de pommes ont connu une baisse depuis l’année 2010 en raison du développement de la production nationale. En 2014, les importations de pommes sont estimées à 5.200 tonnes, principalement en provenance d’Italie et de France.
L’essentiel des pommes importées au Maroc se fait lors de la période creuse du cycle de production marocain avant l’entrée en maturité de la production nationale, soit une période de cinq mois allant de février à juin.

 

Source : Crédit Agricole du Maroc