Lexique du développement durable

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A

ADA (Agence pour le Développement Agricole)

Etablissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière dont la mission est de participer à la mise en œuvre du Plan Maroc Vert, stratégie nationale de développement du secteur agricole (cf PLAN MAROC VERT).

Principales activités :

- proposer aux autorités gouvernementales les plans d'action relatifs au soutien de l'agriculture solidaire à travers la promotion et la mise en œuvre de projets économiquement viables en vue d'améliorer le revenu des agriculteurs.
- proposer aux autorités gouvernementales les plans d'action relatifs au soutien des filières agricoles à haute valeur ajoutée dans une perspective d'amélioration de la productivité, à travers :

  • la recherche et la mobilisation du foncier pour l'extension des périmètres agricoles et le développement des cultures à haute valeur ajoutée ;
  • l'incitation à la valorisation des produits agricoles à travers la mise en place de nouveaux systèmes d'irrigation, d'équipements des exploitations, de conditionnement et de commercialisation ;
  • la promotion des investissements agricoles et la mise en œuvre des partenariats avec les investisseurs.

Modalités d’intervention :

- proposer au gouvernement les systèmes des incitations et subventions allouées dans le cadre du code des investissements agricoles et dans le cadre des contrats programmes passés entre l'Etat et la profession agricole ;
- promouvoir l'offre nationale en matière d'investissements agricoles à travers l'organisation de manifestations, foires et salons et autres campagnes de communication, en relation avec ses missions ;
- entreprendre toute action de nature à favoriser les partenariats avec tout organisme intéressé par l'investissement dans le secteur agricole.

ADEREE (Agence Nationale pour le Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique)

Etablissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière dont la mission est de contribuer à la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique.

Principales activités :

  • proposer à l’administration un plan national et des plans sectoriels de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ;
  • concevoir et réaliser des programmes de développement dans les domaines des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ainsi que des programmes de préservation de l’environnement liés aux activités énergétiques ;
  • suivre, coordonner et superviser au niveau national, en concertation avec les administrations concernées, les programmes, projets et actions de développement dans les domaines des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ;
  • réaliser les actions de promotion dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ;
  • identifier, évaluer et réaliser la cartographie des ressources en énergies renouvelables et le potentiel d’efficacité énergétique ;
  • proposer à l’administration les zones du territoire national destinées à recevoir les projets de production d’énergie électrique à partir de source éolienne conformément à la législation en vigueur.

Modalités d’intervention :

  • création de GIE et de groupements d’intérêt public dont l’objet relève des activités de l’ADEREE ;
  • prises de participation dans tout autre groupement ou société dont l’objet entre dans ses missions;
  • conclusion de partenariats public/privé en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique.

Agenda 21

Ce texte, signé par 173 pays lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, est un programme fixant des objectifs en matière de développement durable. Pendant ce sommet, de nombreux thèmes sont abordés comme le changement climatique, la déforestation ou encore la biodiversité. Il existe un Agenda 21 local qui permet aux collectivités de prendre en compte l’environnement dans la gestion de leur territoire.

Agriculture biologique

Mode de production agricole qui rejette totalement l’utilisation des produits de synthèses comme les pesticides, le désherbant et l’engrais. Les produits (fruits et légumes entre autre) qui en résultent ne contiennent aucun résidu chimique et sont donc parfaitement sains et naturels.

Il existe à l’heure actuelle au Maroc une trentaine d’exploitations biologiques. Les agriculteurs sont regroupés au sein de trois associations : l'Association des Professionnels de la Filière Biologique, fondée en 1992, dont le siège est à Casablanca, l'Association Maghrebio dont le siège est à Marrakech et l’Association Marocaine de Développement de la Filière Bio, fondée en 2010 à l’initiative des Domaines agricoles. Les trois associations regroupent non seulement des producteurs mais également des conserveurs, des commerciaux, des scientifiques et des exportateurs.

Agriculture durable

Agriculture qui cherche à concilier productivité et conservation des ressources naturelles, à conserver et valoriser la diversité biologique et culturelle pour une plus grande résilience et adaptation des systèmes agricoles et alimentaires. Elle est basée sur un dialogue des savoirs entre savoirs locaux et savoirs formels et s’inscrit dans de nouvelles formes d’articulation entre monde rural et monde urbain.

AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne)

Partenariat de proximité entre un groupe de consommateurs et une ferme, souvent située en zone péri-urbaine, l’AMAP livre aux consommateurs urbains des paniers hebdomadaires de légumes de saison. Des Partenariats Locaux entre Producteurs et Consommateurs (PLSPC) voient le jour un peu partout dans le monde sous le nom d’AMAP en France, de Groupe d’Achat Solidaire (GAS) en Italie, de Teikei au Japon, d’ASC au Québec, de CSA dans les pays anglo-saxons, de Réciproquo au Portugal. Au Maroc, deux AMAP opèrent actuellement :

  • Terre & Humanisme Maroc à Dar Bouazza dans la région de Casablanca
  • Swani Tiqa ou Jardins de maraîchers de confiance à Shoul, dans la région de Salé

AMISOLE (Association Marocaine des Industries Solaires et Eoliennes)

L’Association Marocaine des Industries Solaires et Eoliennes (AMISOLE) a été créé en 1987 pour promouvoir les intérêts des industriels et des professionnels marocains œuvrant dans le secteur des énergies renouvelables. Elle regroupe aujourd’hui une quarantaine de sociétés rassemblant plusieurs centaines d’employés. Cette association est ouverte aux industriels des énergies renouvelables et aux professionnels dont l’activité principale est liée aux énergies renouvelables.

AOP (Appellation d’Origine Protégée)

Nom d’une aire géographique (lieu, région) qui sert à désigner un produit agricole ou une denrée alimentaire dont la qualité ou les caractères sont dus essentiellement ou exclusivement au milieu géographique comprenant les facteurs naturels et humains et dont la production et la transformation ont lieu dans l’aire géographique délimitée. Les produits marocains reconnus AOP sont l’huile d’olive Tyout Chiadma et le Safran de Taliouine.

Audit énergétique

Cette procédure permet d’analyser le système énergétique d’un territoire défini (pays ou région) et ses relations avec les autres systèmes. Les résultats permettent de juger de la situation et de proposer des solutions adaptées.

Appliqué à l’entreprise, l’audit énergétique permet de réduire son empreinte écologique tout en réduisant ses charges dans le long terme.

Audit social

Evaluation de l'impact de l'activité d'une entreprise, directement ou via ses sous-traitants, par rapport à certaines normes internationales et attentes exprimées par les parties prenantes, notamment pour ce qui concerne les salariés (rémunération, liberté syndicale, non-discrimination, santé et sécurité au travail etc).

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B

Bilan carbone

Permet d’évaluer l’impact des activités humaines qui engendrent des émissions gaz à effet de serre. Il s’agit d’évaluer aussi bien les entreprises que les administrations, les collectivités ou encore les associations.

Biocarburant (ou éthanol)

Carburant d’origine végétale proposé comme substitut à l’essence ou gazoil issus du pétrole. Concrètement, il s’agit de l’alcool issu de la transformation des sucres des végétaux que l’on mélange avec de l’essence classique.

Bioclimatique (architecture)

Cette conception de l’habitat vise à réduire les besoins énergétiques, à assurer une bonne ventilation naturelle, un éclairage optimal et une humidité contrôlée. L’environnement extérieur joue un rôle primordial dans la construction d’un tel habitat.

Biodégradable

Un produit est considéré comme étant biodégradable si, une fois utilisé, il disparaît de façon naturelle par l’action d’organismes biologiques.

Biodiversité

Ce terme provient du terme anglais biological diversity et désigne l’ensemble des espèces animales et végétales (1,75 millions dans le monde et dont 4.000 plantes vasculaires et près de 550 espèces de vertébrés et des milliers d’invertébrés sont présents au Maroc), des habitats et écosystèmes et leur patrimoine génétique. La biodiversité se définit par la variété et par la variabilité de ses éléments.

Biogaz

Ensemble des gaz qui résultent de la fermentation des déchets organiques dans un milieu en raréfaction d'air, comme les décharges ou les stations d'épuration, tels que le méthane et le dioxyde de carbone. Cette fermentation est le résultat d'une activité bactérienne, naturelle ou contrôlée.

Biomasse

Ensemble des matières vivantes dans un milieu naturel (bois, biogaz, matières végétales…). Ce terme englobe aussi bien les végétaux que les animaux et les déchets organiques qui leurs sont associés.

Bioréaction

La bioréaction vise à accélérer la production de biogaz. Elle consiste à récupérer les lixiviats pour les réinjecter dans la masse des déchets. Apportant humidité et nutriments aux bactéries à l’œuvre dans le massif, ils accélèrent le processus de dégradation facilitant ainsi la récupération du méthane utilisable à des fins énergétiques.

Biosphère

Système planétaire incluant l'ensemble des organismes vivants et des milieux où ils vivent.

Bonus-Malus

Système pouvant être mis en place par le gouvernement pour inciter les consommateurs à acheter des produits à faible consommation d’énergie. Les produits les plus respectueux de l’environnement bénéficieront de réduction et les moins respectueux obtiendront un malus.

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C

Centrale thermique

Centrale qui produit de l’électricité en faisant tourner un ou plusieurs générateurs grâce à la vapeur issue de la combustion du gaz, du charbon, du fioul ou éventuellement, du bois.

CMPP (Centre Marocain de Production Propre)

Centre national de référence, créé en 2000 par l’Organisation des NU pour le Développement Industriel (ONUDI) et Programme des NU pour l’Environnement (PNUE), le CMPP a pour principale mission l’assistance technique aux entreprises marocaines pour l’adoption de technologies plus propres et de systèmes de management environnemental.

Objectifs :

  • Contribuer à l’amélioration de la productivité et de la compétitivité de la PME/PMI marocaine dans le cadre du respect des exigences environnementales ;
  • Renforcer l’expertise et les compétences nationales en ingénierie environnementale ;
  • Créer un marché national de la production plus propre et des technologies propres.

Services :

  • Sensibilisation et diffusion de l'information technique sur la production propre ;
  • Evaluation sur site pour les diagnostics environnementaux ;
  • Formation en ingénierie environnementale ;
  • Promotion des investissements dans les technologies de production plus propre et accompagnement des dossiers ;
  • Conseils sur les politiques environnementales ;
  • Mise en œuvre des conventions internationales.

CNRF (Centre National de Recherche Forestière)

Institution de recherche créée en 1945 par l’administration des Eaux et Forêts, la Station de Recherches Forestières de Rabat, devenue en 1992 le Centre National de la Recherche Forestière. se focalise sur la connaissance du milieu forestier, des écosystèmes et des filières (bois, plantes aromatiques et médicinales, chasse et pêche, protection de la nature, etc...); et sur la maîtrise des techniques culturales des principales espèces productives, en particulier le chêne-liège, le cèdre, les pins et les eucalyptus.

Certification

La certification est avant tout un outil qui a pour objectif de sécuriser le client quant à l'intégrité d'une appellation. La certification est garante de la qualité du produit, de sa provenance et de sa conception. Elle suit un cahier des charges définit au préalable par l'organisme de certification.

Certification biologique

La certification biologique assure au consommateur la non-présence de quelconques éléments synthétiques ou artificiels. Elle certifie que l'ensemble du processus de production est réalisé dans le respect de l'environnement, des principes écologiques et de la bonne gestion des ressources naturelles. Dans le cadre des produits de grande distribution, la société productrice de produits labellisés est soumise au contrôle d'une commission de contrôle, qui garantie la validité du produit en accord avec le cahier des charges défini par l'organisme de label.

Certificat vert

Un certificat vert est fourni au producteur pour chaque MWh d'électricité produit à partir d'énergie renouvelable (hydraulique, photovoltaïque, éolienne, géothermique, biogaz, bois énergie).

Il est transmis ensuite au consommateur pour attester la provenance de son électricité. En France, OBSERV'ER est l'institut d'émission de certificats verts.

Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable

Lors du discours prononcé à l’occasion de la fête du Trône, le 30 juillet 2009, Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, a annoncé : «…. Nous appelons le gouvernement à élaborer un projet de Charte nationale globale de l'environnement, permettant la sauvegarde des espaces, des réserves et des ressources naturelles, dans le cadre du processus du développement durable.

La Charte devrait également prévoir la préservation des sites naturels, vestiges et autres monuments historiques qui font la richesse d'un environnement considéré comme un patrimoine commun de la nation, dont la protection est une responsabilité collective qui incombe aux générations présentes et à venir. … »

La Charte définit les droits et devoirs environnementaux de toute personne physique ou morale qui "doit protéger et préserver l'intégrité de l'environnement et assurer la pérennité du patrimoine naturel et culturel". L'éducation et la formation, la recherche, l'accès à l'information et la mutualisation des moyens sont également des principes fondamentaux de ce projet de charte.
En somme, la Charte doit permettre une meilleure intégration de la protection de l’environnement dans le processus de développement durable du Maroc, quels que soient les défis sectoriels que le pays doit affronter.

Vous trouverez l’intégralité du texte de la charte sur http://principal.charteenvironnement.ma

Chaudière à condensation

Ce type de chaudière permet de récupérer la vapeur d’eau dégagée par les produits de combustion pour ensuite la restituer au circuit de chauffage.

CGDA (Conseil Général de Développement Agricole)

Il s’agit de l’organe permanent de réflexion stratégique du Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Pêches Maritimes. Chargé d’élaborer des études de prospective et de stratégie ou des études spécifiques, le CGDA contribue auprès de son Ministère de tutelle à la réflexion et au conseil sur les politiques publiques intéressant l’agriculture et le développement rural. Le plan Maroc Vert s’est fondé sur l’accumulation des réflexions que le CGDA a développées depuis deux décennies.

Clef verte

Initié en 1994 par la Fondation de l’Education à l’Environnement (FEE) et soutenu par le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) et l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), le label « Clef Verte » a pour but d’intégrer la dimension environnementale dans la stratégie de gestion quotidienne des établissements touristiques. Environ 1 100 hôtels sur les 5 continents, bénéficient de cet éco label. En 2010, une quarantaine d’établissements d’hébergements touristiques ont obtenu le label «Clef Verte».

En vue d’accompagner la mise en œuvre des dispositions prises dans le cadre de la Vision touristique 2010, la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a entrepris la démarche d’implémentation de ce label au Maroc.

L’obtention du label « clef verte » est basée sur la conformité à trois grandes familles de critères : la gestion environnementale, la sensibilisation du personnel et des clients et les performances techniques (économie de l’eau, efficacité énergétique et gestion des déchets) de l’établissement. La mise en œuvre des critères de ce label est accompagnée par des ateliers de formation au profit des managers et du personnel des établissements touristiques concernés. Un audit leur facilite le contrôle de conformité à ces critères. Les candidatures annuelles sont évaluées par un jury national regroupant des représentants de départements œuvrant dans le secteur touristique.

CNUCED (Conférence des Nations-Unies pour la coopération et le développement)

Créée en 1964 en tant que mécanisme intergouvernemental permanent, la CNUCED est le principal organe de l’Assemblée des Nations Unies dans le domaine du commerce et du développement. Le principal objectif de la conférence est d’aider les pays en développement à tirer le meilleur parti des possibilités de commerce, d’investissement et de développement qui s’offrent à eux, et à s’intégrer de façon équitable dans l’économie mondiale. Elle est composée de 191 Membres et siège à Genève (Suisse).

Cogénération

Cette technologie propre permet, à partir d'un combustible, de produire simultanément de l'électricité et de l'énergie thermique.

Commerce équitable

Mode de relations commerciales qui cherchent une plus grande équité dans les rapports entre les pays du Nord et du Sud, en améliorant les revenus et les conditions de travail des producteurs, et en respectant le milieu naturel des régions de production. Le commerce équitable a pour but de garantir le respect des droits fondamentaux des personnes et d’installer des relations économiques durables.

Au Maroc, le Ministère Délégué Auprès du Premier Ministre Chargé des Affaires Economiques et Générales a ouvert plusieurs chantiers en faveur du commerce équitable, qu’il considère comme une véritable opportunité commerciale pour les acteurs marocains de l’Economie Sociale et Solidaire. Il s’agit notamment de la refonte du cadre juridique des coopératives, de la formalisation de la Très Petite Entreprise, de l’étude de la fiscalité des coopératives, de la mise en place de normes légales du commerce équitable, d’un label marocain du commerce équitable et d’organismes de certification et enfin du développement d’une plateforme du commerce équitable.

Compostage

Transformation par des micro-organismes des déchets organiques laissés à l’air libre. Cette dégradation accélérée permet d’obtenir du compost qui peut ensuite être utilisé comme engrais nourrissant et naturel.

Copenhague

Le Sommet de Copenhague, qui s’est tenu en décembre 2009, constitue la 15ème conférence des Nations unies sur les changements climatiques. Le protocole de Kyoto (cf définition ci-après) prenant fin en 2012, l’enjeu principal de cette conférence très attendue, résidait dans sa capacité à conduire les 192 pays membres de l’ONU à signer un nouveau traité international destiné à engager plus en avant les pays dans la lutte contre le réchauffement climatique. L'objectif du sommet était donc d'élargir cet accord aux Etats-Unis, qui avaient signé le protocole de Kyoto mais ne l'avaient jamais ratifié, et aux pays émergents et en développement comme la Chine, l'Inde et le Brésil. Si le sommet a réuni pour la première fois pays industrialisés, grands pollueurs et pays émergents, il n’a cependant pas débouché sur la signature d’un traité international contraignant et aucun objectif chiffré de réduction d’émissions de gaz à effet de serre n’a été prévu.

Compensation Volontaire Carbone

Suite à l’engagement du Maroc lors des sommets de Rio en 1992 et de Kyoto en 1997 à réduire les émissions de Gaz à effet de Serre (GES), la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement a initié le Programme Compensation Volontaire Carbone destiné à encourager des mesures de lutte contre la pollution atmosphérique sur le plan local pour réduire le réchauffement climatique global. Ce programme incite les entreprises et institutions publiques et privées à réduire leurs émissions de CO² et à compenser celles irréductibles par la participation au financement de projets de réduction et de séquestration de GES.

La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement a procédé à la signature, dans une première étape, de conventions de partenariat avec la Caisse de Dépôt et de Gestion, la Banque Populaire et l’Agence de l’Oriental dans lesquelles elles s’engagent, à réaliser des projets visant à réduire les émissions de CO², à travers l’électrification d’écoles rurales par utilisation de l’énergie solaire (éclairage, chauffage, pompage de l’eau, etc.…) dans le cadre du programme Eco Ecoles ; la plantation de palmiers dans le cadre du programme «Oasis-Palmeraie» et la sensibilisation et l’éducation environnementale à travers des kits pédagogiques.

Coton biologique

Le coton biologique est un coton issu de cultures respectueuses de l'environnement. Le coton bio est garanti sans OGM, sans engrais, ni pesticides chimiques, privilégiant ainsi des composts naturels. La culture du coton bio permet également une réduction de la consommation d'eau nécessaire à la culture. Autre aspect positif sur l'environnement, la culture du coton biologique exige une rotation des cultures pour oxygéner la terre, la préserver et ainsi casser le cycle potentiel des maladies. Le coton bio est cultivé par de petits producteurs locaux dans des régions en voie de développement comme l'Inde ou la Turquie. La culture du coton biologique est très positive pour ces petits producteurs. Par ailleurs la culture et la commercialisation du coton biologique intègre une démarche éthique en lien direct avec une mode équitable.

Covoiturage

Mode de déplacement où plusieurs personnes utilisent une seule voiture pour faire le même trajet ou presque, ce qui représente plusieurs avantages : partage des frais, réduction de la pollution, création d’un lien social et de solidarité.

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D

Déchet agricole

Déchet agricole désigne un déchet qui provient de l'agriculture, de la sylviculture et de l'élevage, constitué de déchets organiques (résidus de récolte, déjections animales) et de déchets dangereux (produits phytosanitaires non utilisés, emballages vides ayant contenus des produits phytosanitaires, ...).

Déchet

C’est l’ensemble de substances ou de matériaux résultant d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation d’un ou de plusieurs produits, dont la détention ou le dépôt risque de nuire à la collectivité et à son environnement.

Déchets ménagers

Ces déchets proviennent de l’activité quotidienne et domestique d’un foyer. En font parties les ordures ménagères, les encombrants et les déchets dangereux et les déchets provenant du jardin.

Déforestation

La déforestation signifie la réduction des espaces forestiers. Le déboisement désigné par ce terme est la conséquence d’actions humaines. L’abattage massif des arbres est lié à l’extension excessive des surfaces agricoles, à l’exploitation mal gérée de certaines espèces forestières et à l’expansion de l’urbanisation.

La déforestation concerne essentiellement les forêts tropicales, et notamment la forêt amazonienne. Chaque année, dix millions d’hectares de forêts disparaissent. Au Maroc, ce sont chaque année 30.000 hectares de forêts qui sont déboisés. Pour lutter contre la déforestation, le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification veille à la restauration, à la régénération ou au reboisement de 40.000 hectares par an, avec une priorité donnée aux espèces autochtones (thuya, chêne liège, cèdre, arganier) ainsi qu’à la protection des forêts contre les incendies et les attaques parasitaires.

Dépollution

Opération de traitement partiel ou total d'un milieu pollué (sol, eaux superficielles, eaux souterraines, air) pour en supprimer ou diminuer le caractère polluant et les remettre en état pour leur rendre leur usage initial.

Desertec

Le Projet Desertec est un projet éco-énergétique de grande envergure mené par la Desertec Foundation. Il a été créé sous les auspices du Club de Rome et de la Transméditerranéenne pour la coopération sur les énergies. Il vise la création d’un réseau interconnecté alimenté par des centrales solaires du Maroc à l’Arabie Saoudite, par des câbles sous-marins à l’Europe via Gibraltar). DESERTEC vise à la fois à répondre en grande partie aux besoins des pays producteurs d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, et à fournir 15% de l'électricité nécessaire à l'Europe.

Le projet Desertec repose sur le principe que chaque km² de désert reçoit annuellement « une énergie solaire équivalent à 1,5 million de barils de pétrole. La surface totale des déserts sur la planète entière fournirait plusieurs centaines de fois l'énergie utilisée actuellement dans le monde» ; couvrir 0,3% des 40 millions de km2 de déserts de la planète en centrales thermiques permettrait de couvrir les besoins électriques de la planète en 2009 (environ 18 000 TWh/an).

Développement durable

Dans sa définition, le rapport Bruntland « Our Commun Future » (1987) explique qu’il s’agit d’un « développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Concrètement, l’impact des activités humaines (production et consommation) ne doit pas empêcher les individus de satisfaire à leurs besoins fondamentaux : se nourrir, se loger, se vêtir, s’instruire, travailler et vivre dans un environnement sain. Il s’agit de créer de la richesse en « consommant » moins d’environnement et en contribuant au progrès social.

DEEE (Déchets d’Equipement Electriques et Electroniques)

Il s’agit par exemple des téléviseurs, des téléphones portables, des micro-ondes… dont on se débarrasse lorsqu’ils deviennent obsolètes ou qu’ils sont hors d’usage.

Diversité

Ce terme désigne une pluralité. Par exemple des caractéristiques démographiques attribuables aux différences ethniques, linguistiques et culturelles parmi des sous-groupes d’individus au sein d’une population en général.

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E

Eco-citoyen

La racine éco du terme éco-citoyen vient du grec oïkos, qui signifie "habitat". Le terme éco-citoyen, qui a vu le jour dans les pays occidentaux à la fin des années 70 et s'est popularisée depuis la Conférence de Rio en 1992, revêt la prise de conscience de faire partie intégrante d'un territoire et/ou d'un milieu particulier, qui lui octroie certains droits, mais aussi certains devoirs et responsabilités. . L'éco-citoyen réalise que son mode d'existence peut avoir des conséquences sur le milieu dans lequel il évolue. Afin que cet environnement puisse offrir les mêmes possibilités aux générations suivantes, l’éco-citoyen 'en prend soin et tente de modifier le moins possible son équilibre complexe et fragile en adoptant des gestes et des comportements responsables.

Eco-conception

L'éco-conception permet de réduire les impacts négatifs sur l'environnement tout au long du cycle de vie du produit et plus particulièrement pendant sa phase de conception.

Eco-consommation

L'éco-consommation est un engagement en faveur de l'environnement à travers ses actes d'achat. Il s’agit lors de ses achats de vérifier que les composants et la fabrication du produit choisi ont peu d'impact sur l'environnement, veiller à ce que l'utilisation du produit ne soit pas nocive pour l'environnement et s’assurer que le recyclage du produit est possible, ou dans le cas contraire, que ses déchets ne soient pas polluants. Pour cela, l'éco-consommateur peut se fier aux labels écologiques, qui garantissent que les produits répondent bien à des critères précis. Mais l'éco-consommation ce n’est pas seulement faire attention à la qualité de ses achats, c'est aussi consommer autrement : consommer juste et acheter utile selon ses besoins. L’éco-consommation débute donc avant l'achat, pour être certain que le produit est à la fois nécessaire et adapté.

Eco-efficacité

Selon le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) , « l’éco-efficacité consiste à offrir des biens et des services compétitifs qui répondent aux besoins des hommes et leur apporte une qualité de vie, tout en réduisant progressivement les impacts environnementaux et la quantité de ressources naturelles nécessaires tout au long du cycle de vie des produits pour atteindre finalement un niveau qui soit en harmonie avec ce que peut supporter durablement la planète ».

Eco-Entreprises

Programme initié par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement avec la Confédération Générale des Entreprises Marocaines (CGEM) ayant pour objectifs d’encourager les entreprises à adopter une politique environnementale, de mettre en place une démarche d’amélioration continue de leurs performances environnementales, de participer au développement durable de leurs régions d’implantation. Plusieurs actions sont conduites dans le cadre de ce programme, telles que la mise en place d’un cadre réglementaire, en concertation avec les pouvoirs publics, incitant les entreprises marocaines à mettre en œuvre des actions et à prendre des mesures de préservation de l’environnement ; l’adoption d'une véritable démarche de certification éco responsable à travers la généralisation d’Ecolabels ; la reconnaissance à travers des distinctions des actions menées par les entreprises dans le domaine du développement durable et de la protection de l’environnement.

Eco-étiquetage

L'éco-étiquetage est un double étiquetage sur un produit faisant figurer son prix ainsi que son bilan CO² Le bilan CO² couvre la totalité du cycle de vie du produit de l'extraction des matières premières jusqu'à sa destruction.

Eco-quartier

Habitat dense, diversifié et de faible hauteur qui privilégie le recours aux énergies renouvelables et offre un accès facilité aux transports en commun, ainsi que des services de proximité afin de réduire les émissions de CO² des résidents.

Ecolabels

Système d’homologation destiné à aider les consommateurs à distinguer les produits et les services plus verts et plus favorables à l’environnement. Ces labels garantissent le respect de l’environnement dans la chaîne de production et dans le cycle de vie des produits.

Ecologie

Science qui étudie les milieux et les conditions d'existence des êtres vivants et les rapports qui s'établissent entre eux et leur environnement, ou plus généralement avec la nature. L'écologie a été définie par le biologiste allemand Ernst Haeckel en 1866 comme "la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence".

L'écologie moderne est née d'une prise de conscience des effets (pollution, épuisement des ressources naturelles, disparition d'espèces vivantes, changements climatiques...) de l'activité de l'homme sur son environnement (industrie, transport, utilisation d'engrais, déchets industriels...). Elle s'intéresse donc à l'homme en tant que composante de l'écosphère. L'un des objectifs de l'écologie est de détecter, d'analyser et de combattre les dysfonctionnements éventuels d'un écosystème. Elle recherche également pour l'homme le bien-être sous la forme d'une harmonie avec son environnement naturel.

Economies d’eau

L'eau est une ressource naturelle de plus en plus menacée. Au Maroc, les ressources en eau sont caractérisées par une grande disparité géographique, une forte dépendance aux aléas climatiques et sont de plus en plus menacées par les pollutions domestiques, industrielles et agricoles. En effet, ces 20 dernières années le Maroc a connu des sécheresses répétées alors que les besoins en eau n’ont cessé d’augmenter avec la croissance des villes et des industries. L’agriculture continue de puiser dans les ressources en eau du pays (97%), notamment dans les nappes fossiles qui ne peuvent être rechargées, et ce, de manière non optimisée (irrigation gravitaire…)

Pour veiller au respect de l'environnement et à la préservation de cette ressource naturelle, économiser l'eau devient une évidence. De nombreux systèmes d'économies d'eau destinés tant aux entreprises qu’aux particuliers sont envisageables. Les particuliers peuvent facilement se doter d'économiseurs d'eau pour robinet et douche ou d’installations de récupération des eaux usagées. Pour les entreprises, des dispositifs plus importants existent pour surveiller la consommation et ainsi faire des économies d'eau. Pour l’agriculture, la conversion de l’irrigation gravitaire au système du goutte-à-goutte est encouragée.

Economie solidaire

Elle privilégie les actions sociales et environnementales par rapport aux objectifs commerciaux et financiers : la microfinance (le crédit de solidarité), les systèmes d'échanges locaux, l'épargne ou l'investissement solidaire, le commerce équitable, les entreprises d'insertion font partie de l'économie solidaire.

Ecoresponsabilité

L'écoresponsabilité consiste à intégrer les préoccupations environnementales et sociales dans la gestion du patrimoine et le fonctionnement des administrations publiques. La crédibilité de la dynamique engagée par la stratégie nationale de développement durable (SNDD) nécessite que l'Etat s'applique à lui-même les démarches qu'il entend promouvoir auprès des autres acteurs. Ainsi, l'Etat doit veiller à prendre en compte les impacts économiques, sociaux et environnementaux de chacune de ses actions.

Economie verte

Tendance qui consiste à considérer les impératifs écologiques comme des avantages économiques et sociaux. Cette économie peut être source d’innovation et d’emplois. Elle fait appel à des techniques et à des technologies de pointe donc à des employés très qualifiés.

Ecosystème

Défini par Arthur George Tansley en 1935, un écosystème est un complexe dynamique composé d’un milieu, de plantes, d’animaux, et de micro-organismes. Ces éléments développement un système d’interdépendance permettant le maintien et le développement de la vie. Les prestations des écosystèmes –les prestations utiles de la nature pour l’homme- sont le résultat de ces interactions.

Ecotourisme

L’écotourisme ou tourisme vert, fait partie intégrante du "tourisme nature" et s’oppose au tourisme de masse. L’écotourisme inclut le développement durable. Il y a donc deux axes principaux pour l’éco-tourisme : la préservation de l’environnement (économie d’énergie, utilisation des énergies renouvelables, traitement des déchets et des rejets…) et la préservation des ressources et des populations locales (la société voyagiste doit s’assurer que son action apporte une réponse aux besoins locaux de développement et aux besoins de conservation de la nature). Il s’agit d’allier le plaisir de la découverte et du voyage à la protection de l’environnement et de la pérennité des sites visités. C’est l’occasion pour le touriste responsable d’œuvrer à la protection du patrimoine naturel et culturel avec la participation des communautés locales et autochtones dans sa planification, son développement et son exploitation et de contribuer à leur bien-être.

Efficacité Energétique

Caractéristique de matériaux ou d'appareils dont le rendement est élevé et dont l'usage permet d'abaisser la consommation d'énergie par exemple alimenter les foyers, des bureaux et des industries (isolation à la laine de roche, panneaux d’uréthane, serpentins récupérateurs de chaleur dans les installations de ventilation, systèmes d’éclairage à infrarouge passif, poutres froides et lampes économiques). Par extension, ce terme sert à caractériser un bâtiment ou un projet dont la bonne coordination entre les différentes composantes permet une faible consommation d'énergie sans affecter négativement le confort des occupants.

D’ici 2020, le Maroc s’est fixé un objectif de 12% d’efficacité énergétique, soit 1,5 milliards US$ économisés par an. L’optimisation du bilan énergétique par la promotion de l’efficacité énergétique dans tous les domaines d’activité est prévue. En mars 2010, un programme national d’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment a été lancé par l’ADEREE en partenariat avec le PNUD et l'ensemble des ministères et organismes concernés. Un code énergétique du bâtiment sera prochainement introduit. Un programme national d’efficacité énergétique pour le secteur de l’industrie est en cours d’élaboration par l’ADEREE en partenariat avec le GEF (Global Environmental Fund) et son agence d’exécution au Maroc la BAD (Banque Africaine de Développement) et l’ensemble des ministères et organismes concernés par la mise en œuvre technique.

Effet de serre

Le mécanisme de l'effet de serre est le résultat naturel de l'interaction entre les rayons du soleil et notre atmosphère. Lorsque les rayons du soleil atteignent notre atmosphère, 30% d'entre eux sont renvoyés dans l'espace, 20% sont absorbés par l'atmosphère, et, finalement, 50% de ces rayons arrivent jusqu'à nous. Ce qui nous réchauffe, c'est l'effet de rebond de ces rayons entre la surface de la Terre et l'atmosphère. Le sol réchauffé émet des infrarouges qui sont renvoyés vers l'atmosphère. De ces infrarouges, une partie est renvoyée dans l'espace, et une partie rebondit de l'atmosphère jusqu'à la surface, et ainsi de-suite. C'est un phénomène naturel qui n’est pas nocif en lui-même pour l'environnement. Sans lui, il ferait environ -18°C à la surface de notre planète et il n'y aurait pas de vie sur Terre. Le danger vient de l'activité humaine. Les activités humaines accentuent l'effet de serre, car elles émettent des gaz à effet de serre, mais de façon trop abondante, menant à un réchauffement climatique qui n'a plus rien de naturel. C'est de ce réchauffement climatique que découlent les dangers pour l'environnement.

Empreinte écologique

Mesure de la pression exercée par l’homme sur son environnement, comparant la consommation humaine des ressources renouvelables de la planète avec la capacité écologique de la Terre à les régénérer. Cette mesure scientifique est mesurée en surface productive et prend en compte les surfaces terrestres et maritimes nécessaires pour produire des biens de consommation et de l’énergie, pour fournir le terrain nécessaire aux infrastructures et pour absorber les déchets. L’empreinte écologique n’inclut pas les dimensions sociales ou économiques de la durabilité. Le calcul de l’empreinte écologique a été créé et développé par l’association californienne Redefining Progress.

ENAM (Ecole Nationale d’Agriculture de Meknes)

Etablissement public doté de la personnalité morale et de l'autonomie administrative et financière, placé sous la tutelle du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, l'ENA, créée en 1942, a pour principales missions :

  • La formation initiale d'ingénieurs agronomes (Arboriculture fruitière, oléiculture et viticulture ; Ingénierie agro-économique ; Ingénierie du développement ; Productions animales ; Protection des plantes et de l’environnement ; Sciences et Techniques en production végétale) et la formation continue notamment dans les domaines relatifs au secteur agricole;
  • La recherche scientifique et technologique et la diffusion de la connaissance liées au domaine de l'agriculture et l'agroalimentaire.

ENFI (Ecole Nationale Forestière d’Ingénieurs)

Etablissement public doté de la personnalité morale et de l'autonomie administrative et financière, placé sous la tutelle du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, l’ENFI sélectionne des étudiants-ingénieurs en agronomie de l’Institut Agronomique et Vétérinaire (cf IAV) et de l’Ecole Nationale d’Agriculture (cf ENA) pour en faire des ingénieurs Eaux et Forêts dans les spécialités suivantes : Valorisation des Produits Forestiers ; Ecologie et Gestion des Ressources Naturelles, Aménagement des Forêts et Economie Forestière.

Energie solaire

Cette énergie fait partie des énergies renouvelables. Les rayons du soleil permettent de chauffer une maison mais ils sont également source des vents. L’énergie lumineuse permet aussi le développement de la végétation et est à l’origine du cycle de l’eau. En effet, grâce à la photosynthèse, les plantes fixent le carbone de l’air et rejettent de l’oxygène.

Avec une irradiation de 5 KWh par m²/jour et 3.500 heures d'ensoleillement par an, le Maroc dispose d'un potentiel énorme en énergie solaire.

Energies d’origine fossile

Energies provenant d’une ressource naturelle stockée dans le sol, à plus ou moins grande profondeur, et non renouvelable. Toute énergie d’origine fossile, du pétrole à l’uranium en passant par le gaz ou les charbons, est épuisable.

Energies renouvelables

Energies tirées d’une source inépuisable, par opposition aux énergies fossiles, qui elles, sont produites à partir de ressources finies comme le pétrole. Ces énergies ont la particularité de ne pas porter atteinte à l’environnement. Il en existe plusieurs familles :

  • l’énergie éolienne qui repose sur la rotation d’éoliennes poussées par le vent ;
  • l’énergie hydraulique qui utilise la force motrice de l’eau ;
  • la biomasse qui repose sur l’utilisation de matière organique et regroupe trois filières : les biocarburants, le bois-énergie et le biogaz ;
  • Le solaire photovoltaïque qui repose sur la transformation directe du rayonnement solaire et le solaire thermique qui consiste à utiliser la chaleur solaire soit de façon passive, grâce à l’architecture bioclimatique, soit de façon active pour produire de l’eau chaude ou de la climatisation ;
  • La géothermie qui utilise l’inertie de la terre. On utilise aussi les nappes phréatiques pour récupérer une partie de l’énergie qu’elles emmagasinent associés à des échangeurs thermiques et des pompes à chaleur ;
  • La combustion des déchets.
Au niveau national, le Maroc s’est fixé l’objectif d’atteindre 20% d’énergies renouvelables dans la production énergétique nationale d’ici 2020.

Energie éolienne

Il s’agit de l’énergie tirée du vent, à l’aide d’une éolienne. Ces éoliennes sont des dispositifs appelés "aérogénérateur". Cela signifie qu’elles permettent de produire du courant électrique à partir de l’énergie cinétique du vent. Le vent est une source d’énergie durable et renouvelable.

Cependant, l'efficacité d'une éolienne dépend de son emplacement, c’est pourquoi les sites d’implantation des éoliennes sont choisis en fonction de la vitesse et de la fréquence des vents présents. Ainsi, pour les périodes moins venteuses, l'éolien nécessite des moyens de stockage de l'énergie produite. C’est pourquoi l'énergie éolienne ne peut être utilisée que comme énergie d'appoint et ne pourra jamais subvenir à elle seule aux besoins en électricité. Une éolienne peut cependant fournir des quantités importantes d’électricité : jusqu’à 2 MW à l'intérieur des terres et de 5 MW en mer (éoliennes offshore). Selon l’Observatoire des Énergies Renouvelables, l’éolien est actuellement la filière énergétique la plus dynamique dans le monde et plus particulièrement dans l’Union Européenne où elle représente désormais 12,4 % de la production d’énergies renouvelables.

En effet, les éoliennes présentent un certain nombre d’avantages non négligeables. Elles ne nécessitent aucun carburant et produisent une forme d’énergie durable et propre. Elles ne produisent pas de déchet toxique ou radioactif car les éoliennes sont constituées principalement d’acier (entièrement recyclable) et de matière plastique. Enfin, les éoliennes ne créent pas de gaz à effet de serre et chaque mégawatt/heure d’électricité produit par l’énergie éolienne aide à réduire jusqu’à 0,9 tonne les émissions de CO² rejetées chaque année par la production d’électricité d'origine thermique. Cependant, les riverains déplorent tout de même la dégradation visuelle des sites concernés et le bruit engendré par le fonctionnement des éoliennes (le niveau de bruit à proximité d'un champ d'éoliennes est comparable aux bruits d’infrastructures des transports terrestres et l’impact sanitaire des infrasons sur l’homme n’a pas encore été démontré).

Energie géothermique

La géothermie est l’exploitation de l'énergie de la terre, ensuite convertie en chaleur. Ainsi, on extrait la chaleur contenue dans le sous-sol afin de l'utiliser pour les besoins du chauffage. On sait aujourd’hui que la chaleur interne de la terre provient à 87% de la radioactivité naturelle des roches constituant le manteau et la croûte terrestre. Cette radioactivité naturelle se produit lors de la désintégration de l'uranium, du thorium et du potassium. L’énergie géothermique est ainsi une énergie à la fois propre et renouvelable. Elle est majoritairement utilisée comme moyen de chauffage mais en réalité, l’utilisation des ressources géothermiques se décompose en deux grands types : la production d’électricité et la production de chaleur. On distingue quatre types de géothermie : la géothermie "haute énergie" (plus de 150°C), la géothermie "moyenne énergie" (90 à 150°C), la géothermie "basse énergie" (30 à 90°C) et la géothermie "très basse énergie" (moins de 30°C). C’est leur température qui sert de critère pour définir l’utilisation des ressources géothermiques (électricité ou chaleur).

Energie hydraulique

Parfois appelée " hydroélectricité", l’énergie hydraulique, électricité produite à partir de la force de l’eau, est la source d’énergie renouvelable la plus utilisée. L’énergie hydraulique représente en effet 19% de la production totale d'électricité dans le monde. Près de 15 % de la puissance électrique installée en Europe est d’origine hydraulique. Cependant, tout le potentiel hydroélectrique mondial n’est pas encore exploité.

L’énergie hydraulique fut l’une des toutes premières énergies domestiquée par l’homme. A l’époque, on utilisait des moulins à eau. Puis, au milieu du 19ème siècle est apparue l’hydroélectricité. Une source d’énergie à la fois renouvelable, durable, et sans danger pour l’environnement (pas de rejet de CO², pas de déchets toxiques…).

Pour produire de l’hydroélectricité, la force de l’eau sous toutes ses formes est utilisée : chute, cours d'eau, marée… On distingue deux grands types d’énergies hydrauliques : l'énergie hydraulique issue de la hauteur de chute et du débit d'un cours d'eau (barrages), et les énergies marines (énergie des marées, des vagues et des courants marins).

L’énergie hydraulique est certes renouvelable mais pas sans effet sur négatif sur l’environnement. En effet, les barrages bouleversent le débit naturel et saisonnier des cours d’eau, affectant ainsi le niveau des nappes phréatiques. Cela a des conséquences sur les écosystèmes présents en amont (zone inondée par l’eau retenue par le barrage) et en aval (conséquence de la retenue des eaux). Par ailleurs, la retenue des eaux modifie leur qualité. Enfin, ce système de barrage modifie les structures écologiques et facilite les "invasions biologiques". Les écosystèmes en présence d’un barrage se reconstituent plus ou moins rapidement – un écosystème serait recréé à 99% en environ 30 ans – mais jamais à l'identique de ceux d’origine. Les barrages provoquent donc la modification des écosystèmes originels.

Les sources d’énergies marines se basent sur l’énergie issue des mouvements de l’eau, créés par les marées. Pour capter cette énergie marémotrice, on utilise des hydroliennes. Ces hydroliennes fonctionnent sur les mêmes principes que les éoliennes, mais sous l’eau. Ce sont des turbines sous-marines qui utilisent l’énergie cinétique des courants marins pour produire de l’électricité. La turbine de l’éolienne permet la transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique, qui est alors transformée en énergie électrique par un alternateur. Malgré des coûts de réalisation élevés, l’énergie hydraulique présente un bilan plutôt positif. Les coûts de maintenance sont raisonnables et les installations sont prévues pour durer dans le temps. C’est à l’heure actuelle un des systèmes de production d'électricité les plus rentables et parmi les plus souples.

En outre, l’énergie hydroélectrique est stockable. Son utilisation peut donc être modérée selon la demande. Toutefois, la production d’hydroélectricité est limitée par la réserve d’eau disponible. Le niveau de cette réserve d’eau dépend des conditions climatiques et des besoins en eau sanitaire et pour l’irrigation.

Energies marines

Les énergies marines comprennent 7 types d'énergies renouvelables hydrauliques :

  • L'énergie hydrolienne
  • L'énergie marémotrice
  • L'énergie houlomotrice
  • L'énergie éolienne en mer
  • L'énergie thermique des mers
  • La biomasse marine
  • L'énergie des gradients de salinité

Ces filières d'énergies marines sont globalement en émergence et verront le jour sous formes industrielles autour des années 2015.

Ethique

L'éthique est une discipline pratique et normative qui se donne pour but de dire comment les êtres doivent se comporter. Il existe différentes formes d'éthique qui se distinguent par leur degré de généralité (l'éthique appliquée par exemple ne possède pas le degré de généralité de l'éthique générale), elles se distinguent aussi par leur objet (comme la bioéthique, éthique des affaires ou l'éthique de l'informatique) ou par leur fondement (qui peut être la religion, la tradition propre à un pays ou à un groupe social, ou encore à un système idéologique). Dans tous les cas, l'éthique vise à répondre à la question "Quoi faire pour "Bien faire" ?

Etiquette énergie

Suite aux différentes directives européennes en matière de protection environnementale, la plupart des appareils électroménagers, les ampoules électriques et les voitures doivent avoir une étiquette-énergie. L'efficacité énergétique de l'appareil est évaluée en termes de classes d'efficacité énergétique notées de A++ à G. La classe A++ étant celle au rendement optimum, G la moins efficace. L'étiquette énergie a pour but de fournir des informations utiles au client et l'aider à faire son choix parmi différents modèles.

Espèce

En biologie il s’agit d’un ensemble de populations effectivement ou potentiellement interfécondes (interfertiles), génétiquement isolées du point de vue reproductif d’autres ensembles équivalents. En écologie, il s’agit d’un groupe d’organismes partageant une même niche écologique.

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F

Faune

Totalité des animaux habitant naturellement un certain pays ou une certaine ou région, ou qui y ont vécu pendant une période géologique quelconque.

Filière d’élimination

Enchaînement des opérations et ensemble d'équipements mis en œuvre pour éliminer des déchets.

Flore

Ensemble des plantes d’une région.

Forage

Opérations consistant à pénétrer dans le sous-sol, soit pour des études géologiques, soit pour l'extraction des fluides contenus dans les terrains traversés, soit pour l'injection de fluide.

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G

Gaz à effet de serre (cf Effet de serre)

Gaz naturel

Gaz combustible riche en méthane provenant des gisements naturels. Il s’agit d’un mélange d’hydrocarbures qui se liquéfient à la pression atmosphérique. Le gaz naturel est utilisé comme énergie domestique ainsi que pour le fonctionnement des installations industrielles et des centrales électriques.

Géothermie (cf Energie géothermique)

Utilisation de la chaleur des nappes d’eau souterraines ou du sous sol pour la production d’électricité ou pour le fonctionnement d’un chauffage collectif.

Gestion des déchets

Ensemble des opérations mises en œuvre pour la prévention de la production de déchets (cf Déchets) et pour l'élimination des déchets (cf Filière d’élimination).

GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat)

Organisme intergouvernemental créé en 1988 par l’Organisation Météorologique Mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, le GIEC a pour mission de publier des rapports d’évaluation sur les changements climatiques dans le monde, d’évaluer la capacité d’adaptation de l’environnement et de nos sociétés et de proposer des mesures d’action.

Global Compact

Le Global Compact ou Pacte Mondial en français désigne le programme lancé en 2000 par l’ONU et invitant les grandes entreprises à aligner leurs opérations et leurs stratégies sur dix principes universellement acceptés touchant les droits de l’homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.

Aujourd'hui, des centaines de sociétés de toutes les régions du monde, ainsi que des organisations internationales du travail et de la société civile participent au Pacte mondial.

Global Reporting Initiative (GRI)

La Global Reporting Initiative est une initiative internationale à laquelle participent des entreprises, des ONG, des cabinets de consultants, des universités pour élaborer un cadre et des règles destinées aux entreprises soucieuses de développement durable. L’objectif de cette initiative est de concevoir et de diffuser des lignes directrices d’application générale pour la production de rapports sur le développement durable, que les entreprises pourront utiliser pour rendre compte des dimensions économiques, environnementales et sociales de leurs activités.

Greenwashing

Greenwashing est un terme anglophone pouvant être traduit par "verdissement d'image". Le greenwashing consiste à mettre en avant les efforts d’une entreprise en termes de développement durable et de protection de l’environnement, alors même que ces efforts ne sont pas réels, ou moins avancés que ce qui est prétendu en termes de communication. Le greenwashing est donc surtout présent dans les publicités.

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H

HCEFLD (Haut Commissariat des Eaux et Forêts et Lutte contre la Désertification)

Le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification (HCEFLCD), a pour missions :

  • d’élaborer et de mettre en œuvre la politique du gouvernement dans les domaines de la conservation et du développement durable des ressources forestières, alfatières, sylvo-pastorales dans les terrains soumis au régime forestier, ainsi que le développement cynégétique, piscicole continentale et des parcs et réserves naturels ;
  • de coordonner la mise en place des mécanismes institutionnels pour la préparation, l'exécution, le suivi et l'évaluation de la politique du gouvernement en matière de lutte contre la désertification ;
  • de participer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de développement rural.

HQE (Haute Qualité environnementale)

Démarche environnementale pour la conception et la réalisation de bâtiments. En mars 2010, un programme national d’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment a été lancé par l’ADEREE en partenariat avec le PNUD et l'ensemble des ministères et organismes concernés par la mise en œuvre technique, notamment les départements ministériels chargés de l'Energie, de l'Habitat, de la Santé, du Tourisme et de l'Education nationale, ainsi que les collectivités locales, l'Ordre national des architectes et les Fédérations des professionnels intervenant dans le secteur du bâtiment. Un code énergétique du bâtiment sera prochainement introduit.

Hydraulique

Ensemble de techniques permettant d’exploiter la force de l’eau pour produire de l’énergie (cf Energie Hydraulique)

Hydrocarbures

Composés organiques contenant du carbone et de l’hydrogène. Ils sont inflammables et ne se mélangent pas avec l’eau.

Hydrogène

Cet élément peut être produit à partir d’un grand nombre d’énergies primaires, notamment les combustibles fossiles avec séquestration du CO² à la source et les énergies renouvelables.

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I

IAV (Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II)

Créé en 1966, l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV) est un établissement supérieur de formation, de recherche et développement dans les domaines de l’agriculture, du développement rural, de l’aménagement de l’espace et de la gestion des ressources naturelles. Devenu centre polytechnique d’expertise multidisciplinaire, il assure la formation initiale et la formation continue des spécialistes en sciences et technologies du vivant et de la terre (Ingénieurs, Docteurs Vétérinaires et Docteurs ès sciences Agronomiques) pour répondre aux besoins en cadres supérieurs des secteurs de l’aménagement de l’espace rural, de l’agriculture, de l’élevage, de l’agro-industrie, des pêches et de l’environnement. Parallèlement, l’IAV participe à l’effort de modernisation de l’agriculture à travers la conduite de programmes de recherches novatrices répondant aux attentes et aux besoins d’un monde agricole en perpétuelle évolution, la mise à niveau des entreprises et le transfert de technologies.

IGP (Indication Géographique Protégée)

Nom d’une aire géographique (lieu, région) qui sert à désigner un produit agricole ou une denrée alimentaire dont une qualité déterminée, la réputation ou une autre caractéristique peut être attribuée à cette origine géographique et dont la production et/ou la transformation et/ou l’élaboration ont lieu dans l’aire géographique délimitée. Les produits marocains reconnus IG sont l’argane, la clémentine de Berkane, les dattes Mahjoul de Tafilalet.

Incinération

Méthode de traitement thermique des déchets qui consiste en une combustion (technologie et température variant selon la nature du déchet) et un traitement des fumées. De plus en plus d'incinérateurs valorisent les déchets sous forme d'électricité ou d'énergie thermique.

INRA (Institut National de Recherche Agronomique)

Etablissement public placé sous la tutelle de l'Etat, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière et juridique, l’INRA a pour mission:

  • de conduire les recherches scientifiques et techniques pour le développement de l’agriculture et de l’élevage ;
  • d’effectuer les études prospectives, en particulier celles qui portent sur le milieu naturel ou qui ont trait à l’amélioration des productions végétales ou animales ;
  • d’entreprendre, soit de sa propre initiative, soit à la demande des particuliers, des essais sur les cultures à améliorer ainsi que sur la production animale et, d’une façon générale, de mener toutes les actions expérimentales à caractère agricole ou celles concernant la mise au point de procédés de transformation et d’utilisation des produits végétaux et animaux ;
  • d’assurer la diffusion de la documentation relative tant à ses propres recherches qu’à celles effectuées à l’étranger ;
  • d’étudier et de déterminer scientifiquement les modalités pratiques de l’application des résultats de ses recherches et, dans ce cadre, de conseiller les organismes de vulgarisation agricole et les agriculteurs ;
  • de commercialiser les résultats de ses recherches, études et travaux. L'INRA opère à travers dix centres régionaux de la recherche agronomique et 23 domaines expérimentaux répartis sur le territoire national et couvrant les divers agro-systèmes du pays.

Intensité énergétique

Rapport entre la consommation totale d’énergie et le produit intérieur brut (PIB) pour une année donnée. Cet indicateur permet de connaître la quantité d’énergie nécessaire pour produire une unité de valeur ajoutée. Plus elle est faible, plus l’efficacité énergétique est importante.

ISO

Les normes ISO sont des accords documentés contenant des exigences ou autres critères précis destinés à être utilisés systématiquement en tant que règles. Ces lignes directrices sont établies afin d'assurer que les activités, processus ou produits soient réalisés de manière conforme. Les organismes respectant scrupuleusement les exigences dictées par ces normes sont des organismes dits "certifiés ISO" (International Organization for Standardization) du nom de l'organisme qui établit ces normes.

ISO 14001

Norme permettant de constater l’aptitude d’une société ou d’un organisme à maîtriser l’impact de son activité sur l’environnement et le respect réglementaire. Cette norme internationale, rédigée en septembre 1996, repose sur le principe d’amélioration continue de la performance environnementale.

ISO 9001

Norme internationale qui permet d’établir la capacité d’une société ou d’un organisme à répondre aux exigences de ses clients en matière de qualité d’un produit ou d’un service. Cette norme concerne la conception du produit, la maîtrise de l’outil de production et du procédé de fabrication ainsi que le contrôle qualité du produit final.

ISO 26 000

L’ISO 26000, en cours de préparation, concerne plus globalement la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Le long processus d’élaboration de ce texte, qui ne sera pas une norme donnant lieu à une certification mais à des lignes directrices, aura été long car très concerté. Abouti au cours de l’année 2009, le référentiel ISO 26000, construit en cohérence avec les référentiels existants comme le global compact ou les normes de l’Organisation Internationale du Travail, devrait s’imposer comme une référence incontournable dans le domaine de la RSE et du développement durable.

ISR

Les Investissements Socialement Responsables (ISR) sont des investissements qui répondent aux besoins d’investisseurs qui loin de prendre en compte le seul critère financier (rentabilité et risque) s’intéressent également aux critères extra-financiers et éthiques, c'est-à-dire aux critères dit ESG (environnemental, social, gouvernance). De nombreux fonds socialement responsables ont ainsi vu le jour à commencer par les Etats-Unis puis l’Europe. Au Maroc, un premier fond de partage a été crée en 2000 par la Wafabank.

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J

Johannesburg

Ce troisième sommet de la Terre s'est tenu en 2002 à Johannesburg (Afrique du Sud) sous l'égide des Nations unies et constituait une occasion pour le monde entier de faire le bilan et de compléter le programme lancé lors du Sommet de Rio de 1992. La rencontre de Johannesburg visait donc à inciter les États à réitérer leur engagement politique en faveur du développement durable, ainsi qu'à favoriser le renforcement d'un partenariat entre le Nord et le Sud. L'événement a rassemblé une centaine de chefs d'État et quelques 40 000 délégués, ce qui en a fait la plus grande rencontre jamais organisée par les Nations Unies. Le sommet a adopté un plan d'action. Les thèmes prioritaires étaient : l'eau (évolution des ressources en eau, nécessité d'une consommation rationnelle, assainissement de l'eau, répartition...) ; l'énergie (état et évolution de la consommation, surconsommation, répartition, utilisation des énergies renouvelables, telles que solaires et éoliennes) ; la productivité agricole (régression et dégradation des sols...) ;la biodiversité et la santé. L'enjeu politique du Sommet fut également important puisqu'il s'agissait de démontrer que la guerre contre le terrorisme n'est pas l'unique problème mondial actuel.

Journée de la Terre

La célébration de la première Journée de la Terre, le 22 avril 1970, à l’initiative de l’ancien sénateur du Wisconsin, Gaylord Nelson, a donné naissance à un mouvement environnemental durable et profond aux Etats-Unis visant l’introduction de la question environnementale dans l’agenda américain et de faire de la protection de l’environnement une revendication universelle. Ce jour-là, 20 millions d’Américains défilèrent et manifestèrent publiquement en faveur d’un environnement sain et durable. Véritable outil de démocratie populaire, la Journée de la Terre est à l’origine de la création de l’Agence Américaine pour la Protection de l’Environnement, de l’élaboration du Clean Air Act (Loi relative à la pureté de l’air), du Clean Water Act (Loi relative à la pureté de l’eau) et du Endangered Species Act (Loi portant sur la protection des espèces en danger).

Manifestations, plantations d’arbres, festivals de la Terre, nettoiements de rivières et de plages, événements culturels et initiatives gouvernementales… Aujourd'hui, la Journée de la Terre, c’est plus de 1 milliard de personnes mobilisées, plus de 17 000 membres actifs et 184 pays participants. Au Maroc, la première célébration de la Journée de la Terre a eu lieu en avril 2010 et a mobilisé l’ensemble des acteurs de la société : ministères, villes, entreprises, offices, centre culturels.

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K

Kyoto (protocole)

Accord intergouvernemental signé en 1997 lors de la Conférence des Parties à la Convention-Cadre sur le Changement Climatique visant à stabiliser les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Tous les pays membres de la convention climat ont pour objectif de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Il s’agit pour les pays industrialisés de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5.2% de 2008 à 2012.

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L

Label écologique

Informations (généralement présentées sur une étiquette apposée sur le produit) qui permettent au consommateur potentiel de connaître les caractéristiques d'un produit ou les méthodes de production ou de transformation employées pour le produire. On parle aussi d'« écolabel ».

Liquéfaction du gaz naturel

Transformation du gaz naturel de la forme gazeuse à la forme liquide pour son transport par bateau et/ou son stockage.

Lixiviats

Eau ayant été en contact avec les déchets stockés dans un centre d’enfouissement et chargée de polluants organiques ou minéraux. Ces eaux ne peuvent être rejetées directement dans la nature sans avoir été traitées.

Lombri-compostage

Traitement basé sur l'action de vers (proches du ver à fumier) en présence d'air.

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M

Marpol Convention

Convention de Londres de 1973 relative à la prévention de la pollution maritime par les navires. Ce texte vise à garantir la sécurité de tous les engins flottants. Il concerne plusieurs produits: les hydrocarbures, les substances liquides nocives transportées en vrac et en colis, les eaux usées des navires et leurs ordures.

MASEN (Moroccan Agency For Solar Energy)

Créée en janvier 2010, la MASEN a pour mission de réaliser un programme de développement de projets intégrés de production d’électricité à partir de l’énergie solaire d’une capacité totale minimale de 2000 MW d’ici 2020, soit 14% de la production électrique du pays à cet horizon et une économie de 1 million de tonne équivalent pétrole (TEP) par an (un allègement du budget de l'Etat de quelques 500 millions de dollars et 3,7 millions de tonnes de C0² évitées). Le coût d’investissement pour les 5 sites de production est estimé à 9 milliards de dollars. Pour ce faire, la MASEN est habilitée à effectuer toutes opérations industrielles, commerciales, immobilières, mobilières et financières nécessaires ou utiles à la réalisation de son objet.

Matériau écologique

Matériau prélevé sur une ressource renouvelable et n’entraînant pas de pollution lorsqu’il est éliminé. Il peut aussi s’agir d’un matériau dont la fabrication n’entraîne qu’un faible dégagement de gaz à effet de serre.

Matière organique

La matière organique du sol est composée d’organismes vivants, de résidus de végétaux et d’animaux et de produits en décomposition.

Méthanisation

Utilisation de déchets végétaux ou organiques pour produire, à l’échelle d’une maison ou d’une ville, du gaz convertible en énergie de chauffage ou de cuisson.

MDP (Mécanisme de Développement Propre)

Prévu par le protocole de Kyoto, le MDP est un mécanisme volontaire qui permet aux pays industrialisés d’atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en finançant des projets de développement induisant des réductions d’émissions de GES dans des Pays en Développement et de le porter au crédit de leurs engagements. Les accords de Marrakech servent de base à ce mécanisme de développement propre qui peut concerner des projets d’économie d’énergie, de changement de combustible, d’énergies renouvelables, ou encore de « puits de carbone » (pour le secteur forestier).

Au Maroc, une soixantaine de projets MDP touchant différents secteurs font partie du portefeuille. Afin de mener à bien ces réalisations, le Maroc s’est doté des outils institutionnels et techniques suivants :

  • Une structure institutionnelle opérationnelle en charge du MDP, le Secrétariat Permanent de l'Autorité Nationale Désignée du MDP logé au sein du Département Environnement de la Direction du Partenariat, de la Communication et de la Coopération du Secrétariat d'Etat auprès du Ministère de l'Energie des Mines, de l'eau et de l'Environnement
  • Des procédures d’évaluation et d’approbation des projets MDP dont une liste de critères de Développement Durable servant de base à la procédure d’approbation nationale des projets MDP et deux guides pour aider les développeurs de projet (le Guide de projets de grande échelle et le Guide de projets MDP de petite échelle)
  • Une expertise nationale (une dizaine de bureaux d’études dont la liste est disponible auprès du Secrétariat permanent de l’AND), formée et opérationnelle, en mesure d’accompagner les promoteurs de projets MDP;
  • Un Fonds Capital Carbone Maroc (FMCC) doté de 300 millions de dirhams détenus à 50% par la CDG Capital Private Equity et qui vise à accompagner les promoteurs marocains dans la réalisation de leurs projets MDP par l’acquisition de leurs crédits carbone sur la période 2008- 2017.

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N

Natura 2000

Réseau de sites écologiques (naturels ou semi-naturels) ayant une grande valeur patrimoniale par les habitats naturels ou la faune et la flore exceptionnelle qu'ils contiennent. L’Europe s’est lancée dans la réalisation de ce réseau avec pour double objectif de préserver la diversité biologique et de valoriser les territoires.

Norme

Chiffre qui fixe une limite supérieure à ne pas dépasser ou une limite inférieure à respecter. Tout ce qui entre dans une norme est considéré comme « normal ».

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O

OGM (Organisme Génétiquement Modifié)

Un OGM désigne un organisme vivant, animal ou végétal dont les gènes ont subi une modification opérée par l’homme dans le but de développer une caractéristique nouvelle. La définition exacte d’un OGM varie selon les pays, ce qui constitue la source de désaccords et de mécontentements. Les variations de définition impliquent un degré variable de restriction, posant des problèmes de réglementation.

Les OGM sont généralement crées dans un but scientifique ou agronomique. La modification d’un des génomes de certains micro-organismes comme des bactéries et des levures permet d’obtenir facilement des protéines d’utilité médicale : insuline ou hormones de croissance par exemple. Les modifications d’intérêts agronomiques vont dans le sens d’une meilleure résistance aux aléas : résistance aux insectes et parasites, à la sécheresse…

Les défenseurs des OGM y voient une occasion de protéger l’environnement. En développant des organismes plus résistants, ils réduiraient l’utilisation de pesticides et de produits chimiques nocifs. L’autre argument avancé est souvent l’utilité médicale et thérapeutique. Des produits enrichis en vitamines pour les pays en développement, résistant à des conditions climatiques extrêmes, sont des OGM "utiles".

Les opposants aux OGM pointent le manque de recul, d’information et d’études scientifiques sur les conséquences de la consommation d’OGM par l’individu. Les effets à long terme sur l’environnement ne sont pas connus non plus. Les anti-OGM dénoncent le risque de dissémination. Ils s’insurgent également contre le monopole de certains industriels agroalimentaires sur des espèces végétales spécifiques. Leur modification génétique rend possible leur brevetabilité. Cette appropriation est souvent jugée incompatible avec le fait que les ressources naturelles représentent des biens universels.

Oxo-biodégradable

Est oxo-biodégradable, toute matière qui subit une dégradation par un procédé à étapes multiples: un additif amorce la dégradation sous l'effet des rayons ultraviolets (UV) du soleil, et de la chaleur. Après fragmentation, les résidus disparaissent par biodégradation après un certain temps. Le plastique oxo-biodégradable peut être transformé en gaz carbonique et en eau par des micro-organismes qui s’en nourrissent.

Oxygène

Gaz invisible, inodore, qui constitue approximativement 1/5 de l'air atmosphérique. L’oxygène est présent dans l’air sous forme d’un gaz diatomique.

Ozone

Gaz comportant 3 atomes d’oxygène. A basse altitude, il participe à l'effet de serre. En revanche, à haute altitude, il protège la Terre des rayonnements ultraviolets.

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P

Pacte Mondial/Global Compact des Nations Unies

Lancé en juillet 2000, le Pacte Mondial est une initiative des Nations Unies visant à rassembler le monde du travail et la société civile autour de dix principes universels relatifs aux droits de l'homme, aux normes de travail, à l'environnement et à la lutte contre la corruption. Il s’agit ainsi de promouvoir la responsabilité civique des entreprises afin d’intégrer le monde des affaires à la recherche d’une de solutions favorisant une économie plus viable et plus ouverte. Cette initiative réunie ainsi des centaines d’entreprises responsables et volontaires qui ont pour objectif d’intégrer les principes du Pacte Mondial à la stratégie de l’entreprise et de promouvoir les partenariats entre les parties intéressés établis à l'appui des objectifs poursuivis par l'ONU.

Parabens

Les parabens constituent un groupe de produits organiques. Les plus courants sont le méthylparaben, l’éthylparabène, le propylparabène et le butylparabène. Ils sont utilisés comme antibactériens et conservateurs dans les aliments, les boissons, les cosmétiques et les produits pharmaceutiques depuis plus de 50 ans. Les parabens servent ainsi à éviter la prolifération de champignons et de bactéries. De nos jours, on peut en trouver dans plus de 80% des produits de beauté parmi lesquels des shampoings, crèmes hydratantes, mousses à raser, gels nettoyant, etc…

Les parabens existent à l’état naturel dans certains aliments tels que la mûre, l’orge, la fraise, le cassis, la vanille, la carotte ou encore l’oignon. On les trouve aussi naturellement dans le corps humain où ils sont rapidement absorbés, métabolisés et excrétés. C’est pourquoi l’utilisation de produits contenant du paraben peut occasionner son accumulation dans les tissus. Ainsi, à forte dose, les parabens seraient impliqués dans la venue de certains cancers, notamment le cancer du sein. A petite dose, ils restent généralement plutôt bien tolérés, mais peuvent tout de même provoquer allergies (urticaires, dermatites...) et irritations. Les parabens peuvent également provoquer divers effets secondaires, le plus souvent immunotoxiques.

Parc National

Un parc national est une portion de territoire qui est classée par décret à l'intérieur de laquelle la faune, la flore et le milieu naturel en général sont protégés de l'action de l'homme. Il est généralement choisi lorsque la conservation de la faune, de la flore, du sol, du sous-sol, de l’atmosphère, des eaux et, en général, d’un milieu naturel présente un intérêt spécial et qu’il importe de préserver ce milieu contre tout effet de dégradation naturelle et de le soustraire à toute intervention artificielle susceptible d’en altérer l’aspect... . Leur intérêt n'est donc pas touristique, il réside surtout dans la biodiversité dont ils recèlent chacun.

On compte près de 3 900 parcs nationaux repartis dans le monde, certains sont tellement exceptionnels qu’ils ont été classés sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO comme le Parc National de Kilimanjaro en Tanzanie. Le Maroc compte 9 Parcs Nationaux (d’une superficie globale de 606. 000 ha) à savoir le Toubkal (créé en 1942), le Tazekka (en 1950), le Souss Massa (en 1991), l’Iriki (en 1994), le Talassemtane (en 2004), Ifrane (en 2004), le Haut Atlas Oriental (en 2004), Al Hoceima (en 2004) et le Khenifiss, 1er parc national saharien (en 2006).

Pavillon bleu

Emanation de la Fondation pour l’Education à l’Environnement, parrainé par l’Union Européenne, les Nations Unies et l’Organisation Mondiale du Tourisme, le label Pavillon Bleu est la référence internationale dans le domaine de la qualité des Sites et Eaux de Baignade.

En 2002, la Fondation Mohammed V pour la Protection de l’Environnement y a adhéré en tant que membre, faisant du Maroc le 2ème pays non Européen avec l’Afrique du Sud, à mettre son patrimoine de plages sous l’examen diagnostic scrupuleux de cette instance internationale. Des critères concrets dans de nombreux domaines ont tous pour finalité la mise à niveau des sites balnéaires en matière d’hygiène et de propreté, d’aménagement et de gestion, de sécurité et couverture sanitaire, de sensibilisation et d’éducation à l’environnement et d’animation des plages. Pour chaque plage, un Comité local (comprenant un représentant de l’Autorité Locale, de la Commune, du Sponsor, de la Protection Civile, de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement et des représentants des départements ministériels de la Santé, de la Jeunesse et Sport, du Tourisme et de l’Equipement) est chargé du suivi et de l’évaluation des opérations.

En 2010, 20 plages marocaines ont obtenu le label pavillon bleu : Saidia municipale, Mdiq , Fnideq , Achakar, Sol plage, Asilah, Skhirate, Bouznika, Sablettes (Mohammedia), Ain Diab, Mme Choual (Ain Diab Extension), Haouzia, Oualidia, Sidi Rahal, Safi municipale, Souiria Lkdima, Essaouira, Agadir, Mirleft et Foum El Oued(Laâyoune).

Performance énergétique

Capacité d’un bâtiment à limiter sa consommation d’énergie lors de son fonctionnement (production de chauffage, d’eau chaude, refroidissement, ventilation…).

Pesticides

Les pesticides sont des substances émises dans des cultures pour lutter contre des organismes nuisibles. Les pesticides rassemblent les insecticides, les fongicides, les herbicides ou encore les parasiticides. Ils sont utilisés contre les insectes ravageurs, champignons, mauvaises herbes et parasites. Lors d'un traitement, plus de 90 % des quantités utilisées de pesticides aboutissent dans les sols où ils subissent des phénomènes de dispersion. Les risques pour l'environnement sont d'autant plus grands que ces produits sont toxiques et très persistants.

Photovoltaïques (cellules)

Unités composées de deux couches de silicium dans lesquelles le rayonnement de la lumière du soleil provoque un déplacement des électrons, entraînant une production d’électricité. L’électricité est recueillie par des électrodes reliées entre elles sur des panneaux qui fournissent un courant continu alimentant des batteries.

Plan Climat

Un plan climat territorial est une démarche volontaire des collectivités locales qui entreprennent des actions locales ciblées pour réduire leurs émissions à effet de serre (meilleur tri des déchets, transports en commun, économies sur l’éclairage public, énergies renouvelables…).

Plan Maroc Vert

C’est en avril 2008 que le Gouvernement marocain a adopté la stratégie du « Plan Maroc Vert » afin de relancer l’économie du secteur agricole. Cette nouvelle politique a pour finalité la mise en valeur de l’ensemble du potentiel agricole du territoire afin de répondre à quatre objectifs principaux constituant à l’heure actuelle un enjeux important pour l’économie national.

Ces objectifs sont: l’amélioration des revenus des agriculteurs, la garantie de la sécurité alimentaire de 30 millions de marocains, la protection des ressources naturelles des différentes régions et l’intégration de l’agriculture marocaine au marché national et international. Sur le plan économique, cette politique a pour ambition de multiplier par 2,5 la valeur ajoutée du secteur agricole qui passera de 38 à 100 milliards de DH par an, et ce sur une période de 10 ans seulement.

Comment? En favorisant d’une part les investissements dans le secteur agricoles de près de 150 milliards de DH d’ici 2020. Et d’autre part, en augmentant d’une manière spectaculaire les niveaux de productions de certaines cultures dont notamment les olives (de 1 à 4,2 millions de tonnes), les agrumes (1,5 à 3,7 millions de tonnes) mais aussi le maraîchage et les fruits (4,4 à 10 millions de tonnes).

Pour la mise en place de cette stratégie, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime a mis l’accent sur le défi de l’exécution en réformant le Ministère de tutelle mais en créant également l’Agence de Développement Agricole (ADA), l’agence d’exécution spécifique à la mise en œuvre du Plan.

Concrètement, le Plan Maroc Vert s’articule autour de deux piliers. Le premier pilier porte sur le développement d’une agriculture moderne et à haute valeur ajoutée/haute productivité répondant aux règles du marché en s’appuyant sur les investissements privés, à travers le financement de 1000 projets tant dans la production que dans les industries agro-alimentaires d’un coût total de 10 à 15 milliards de DH par an. Le deuxième pilier concerne l’accompagnement solidaire de la petite agriculture, à travers l’amélioration des revenus des agriculteurs les plus précaires, notamment dans les zones enclavées. Ces projets seront inscrits dans le cadre d’un plan régional basé sur 3 axes : la reconversion ou diversification des agriculteurs précaires dans des activités à haute valeur ajoutée et moins sensibles aux précipitations, la promotion des projets de production intensive dans les domaines aussi bien de production animale que végétale, à travers l’encadrement des agriculteurs et leur qualification pour avoir un revenu supplémentaire et la reconversion de la céréaliculture en cultures à plus forte valeur ajoutée (ou moins sensibles aux précipitations) et la valorisation des produits du terroir.

Principes de l’Equateur

Les principes de l’Equateur sont un engagement volontaire d'institutions financières à analyser les projets qu'elles financent sur le plan social et environnemental. Pour une institution financière, signer les principes équateur impose une modification dans le processus d'octroi des financements : l'emprunteur doit remplir un formulaire d'évaluation environnementale et sociale dont le degré d'exigence varie en fonction de l'impact potentiel de son projet.

Selon des critères directement inspirés des principes utilisés par la Société Financière Internationale, filiale de la Banque Mondiale chargée de soutenir des initiatives privées de développement, les projets peuvent être de trois types selon les impacts environnementaux et sociaux du projet et leur degré de réversibilité. Les institutions signataires s'engagent à respecter neuf principes qui, en plus d'énoncer la manière dont les projets doivent être analysés sur le plan social et environnemental et classés selon trois catégories, énoncent également certaines précautions à prendre selon la catégorie du projet financés et les pays concernés par le projet. Par exemple, pour les projets de catégorie A (les plus risqués), une évaluation sociale et environnementale réalisée par des experts indépendants de l'emprunteur est exigée.

Les principes équateur, lancés en 2003, s'appliquaient initialement aux financements de projets d'un montant supérieur à 50 M€. La mise en place de ces principes constituait une réponse partielle aux exigences d'un collectif d'ONG qui, dès janvier 2003, exigeaient que les institutions financières assument leurs responsabilités sociales et environnementales (Déclaration de Collevecchio). Après deux années et demi d'expérimentation, les modalités d'analyse des projets ont été revues en 2006 et le montant à partir duquel les projets doivent être analysés dans le cadre des principes équateur a été abaissé à 10 M€.

La première vague d'adoption volontaire des "Equator Principles" a eu lieu en 2003, et a concerné les dix banques suivantes : ABN Amro, Barclays, Citigroup, Crédit lyonnais, Crédit suisse, Hypo, Rabobank, Royal Bank of Scotland, West LB et Westpac Banking Corp. Le nombre total de signataires a ensuite augmenté progressivement, atteignant vingt établissements dès 2004 et dépassant les soixante – dix adhérents à l'été 2010 dont pour le Maroc BMCE bank depuis mai 2010.

Protocole de Kyoto (cf Kyoto)

PSM (Plan Solaire Méditerranéen)

Le Plan Solaire Méditerranéen (PSM), un des 6 projets spécifiques et structurants de l’Union pour la Méditerranée (UPM), vise d’ici 2020 la production de 20 GW à partir d’énergies renouvelables et une amélioration de 20% de l’efficacité énergétique en permettant aux pays de la rive sud de tirer parti de leur potentiel considérable de production d’énergie à partir de sources renouvelables d’abord pour leur propre approvisionnement mais également pour commercialiser l’excédent de production vers les pays de la rive nord.

Polluant biologique

Ce type de pollution se produit en association avec un changement de la qualité de l’eau et un changement de la flore et de la faune propre du milieu. Les principaux polluants biologiques : Virus / Protistes (bactéries, champignons, protozoaires et algues) / Animaux et plantes (rotifères, crustacés, etc.)

Polluant primaire

Il s’agit d’un polluant émis directement par les activités humaines ou la nature (le dioxyde de soufre, par exemple).

Polluant secondaire

Il s’agit d’un polluant résultant de l'interaction chimique de polluants primaires dans l'atmosphère (ozone, par exemple).

Pollueur payeur

Principe établi en France en 1994 par la première loi sur l’eau, incitant les industriels et les citoyens à payer pour les dommages qu’ils causent à l’environnement.

Pollution

La pollution désigne l'introduction directe ou indirecte, par suite de l'activité humaine, de substances ou de chaleur dans l'air, l'eau ou le sol, susceptibles de porter atteinte à la santé humaine ou à la qualité des écosystèmes aquatiques ou des écosystèmes terrestres, qui entraînent des détériorations aux biens matériels, une détérioration ou une entrave à l'agrément de l'environnement ou à d'autres utilisations légitimes de ce dernier

Pompe à chaleur

Elle prélève la chaleur du sous-sol, augmente sa température et restitue une chaleur plus élevée dans l’habitation. Elle utilise un compresseur qui doit être entraîné par un moteur électrique. Pour un kilowattheure d’énergie électrique consommée elle en restitue trois à quatre. La pompe à chaleur peut récupérer l’énergie de 3 sources différentes, en fonction du milieu environnant : l’air extérieur, l’eau et le sol.

Puits Canadien

Le puits canadien consiste à faire passer l'air de renouvellement de la maison par des tuyaux enterrés (profondeur d'au moins un mètre cinquante, longueur 25 à 30 m, diamètre tube 160 mm).

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Q

QHSE

Qualité, hygiène, Sécurité, Environnement

Qualité de l’air

Souvent mesurée par une combinaison de méthodes chimiques et électroniques. Des sondes sont reliées à un système informatique qui enregistre automatiquement une quantité de valeurs à intervalle réguliers et qui peuvent ensuite être visualisées facilement sous diverses formes.

Qualit’Air

Le boom économique, l’industrialisation, le développement urbain, le phénomène de littoralisation, qu’a connu le Maroc depuis ces vingt dernières années, ont entraîné un phénomène de pollution de l’air sur l’axe Kenitra-El Jadida. Pour lutter contre ce phénomène, la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement a initié dès 2002 un plan d’action d’envergure pour réduire la pollution atmosphérique dans les grandes agglomérations. Ce plan d’action national réunissant toutes les administrations concernées se dénomme Qualit’air.

La pollution de l’air étant multifactorielle, Qualit’air comprend les mesures suivantes : l’amélioration de la qualité du carburant 50 PPM ; des campagnes à blanc de contrôle de gaz d’échappement sur l’axe routier Kenitra-El Jadida, des campagnes médiatiques de grande envergure de lutte contre la pollution de l’air avec l’organisation de journées d’information, la distribution de dépliants, des spots génériques et des affiches de sensibilisation et la mise en place de stations de mesures de l’air dans les principales agglomérations ainsi que d’un laboratoire mobile en vue de constituer le Réseau National de Surveillance de la Qualité de l’Air.

Qualitel

Label émanant d’un organisme certificateur fondé en 1974 qui réunit des représentants des pouvoirs publics, des associations de consommateurs et des organisations professionnelles de la construction. Ce label est principalement utilisé dans la construction des habitats collectifs et porte sur la protection contre les nuisances sonores.

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R

Réchauffement Climatique

Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement global (de l'anglais "global warming") désigne l’augmentation de la température des océans et de l’atmosphère. Le changement climatique est devenu depuis plusieurs années le centre des préoccupations de nombreux dirigeants à l’échelle mondiale. C’est pourquoi, en février 2005, est entré en vigueur le protocole de Kyoto proposant un calendrier de réduction des émissions des 6 gaz à effet de serre (GES) considérés comme la cause principale du réchauffement climatique. Ce protocole comporte des engagements absolus de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2012 par rapport aux émissions de 1990.

Quelles sont les causes du changement climatique ?

Le réchauffement climatique est dû au renforcement de l'effet de serre essentiellement provoqué par le CO2 rejeté dans l'atmosphère, par la déforestation et par les activités humaines consommatrices de combustibles fossiles. En effet, le quatrième rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) affirme que la probabilité pour que le réchauffement climatique depuis 1950 soit d’origine humaine est de 90%.

Quels sont les changements engendrés par le réchauffement climatique ?

La fonte de la banquise, menaçant la vie de nombreuses espèces comme les phoques, les manchots et les pingouins ; le recul des glaciers de montagne qui pourraient disparaitre complètement d’ici cinquante ans ; le réchauffement et l’élévation du niveau des océans ; des cyclones tropicaux de plus en plus violents.

Quelles solutions ?

Recourir aux énergies renouvelables (l'hydraulique, l'éolien, le solaire, la biomasse et la géothermie) ; privilégier les transports en commun, le vélo et la marche à pied et préserver l’électricité et l’eau…

Récupération

Opération qui consiste à collecter et/ou trier des déchets en vue d'une valorisation des biens et matières les constituant.

REACH

La nouvelle réglementation européenne sur les substances chimiques (REACH) a été adoptée en décembre 2006. REACH correspond à « enregistrement, évaluation, autorisation et restriction relatifs aux substances chimiques » (en anglais: Registration, Evaluation, Authorization and Restriction of Chemicals).

Recyclage

Récupération des matériaux contenus dans les produits de consommation courante et les équipements jetés après usage pour les réutiliser dans un nouveau cycle de production. Le recyclage a été popularisé dans les années 70, mais ce procédé existe depuis l'invention du bronze. Le recyclage du papier existe également depuis longtemps.

Le recyclage favorise la diminution des déchets traités par incinération ou par la mise en décharge. Ces techniques sont polluantes et affectent la qualité de l'air, de l'eau et des sols. Recycler les déchets permet également de préserver davantage les matières premières en limitant le gaspillage.

La plupart des matériaux sont recyclables. Cependant, ils ne sont pas égaux devant le recyclage. En effet, plus les déchets sont composés de matériaux différents, plus le recyclage est long et coûteux. C'est pourquoi recycler ses déchets ne suffit pas. Il faut également se montrer éco-citoyen et veiller à la réduction de ses déchets, en prenant soin d'éviter le suremballage et le gaspillage. Les matières facilement recyclables sont les suivantes : le papier; l'acier ; l’aluminium ; le verre ; les matières plastiques ; les textiles ; les déchets électriques et électroniques et les déchets organiques.

Les logos :

Le ruban de Möbius signifie que le produit est recyclable. S'il s'accompagne de la mention "recyclé", cela signifie que le produit contient des matériaux recyclés.
Le logo point vert signifie que l'entreprise responsable de la mise sur le marché du produit participe financièrement au système de recyclage des déchets en général.

Réserve de biosphère

C’est la désignation internationale de conservation des réserves naturelles créée par l'UNESCO dans le cadre du Programme sur l'Homme et la Biosphère (MAB). Les sites reconnus en tant que réserve de biosphère, destinées à promouvoir des solutions réconciliant la conservation de la biodiversité et son utilisation durable, ne font pas l'objet d'une convention internationale mais obéissent simplement à des critères communs. Ils restent placés sous la juridiction souveraine des États où ils sont situés, cependant ils partagent leurs idées et expériences aux niveaux national, régional et international au sein du Réseau Mondial de Réserves de Biosphère. En juin 2010, ce réseau compte 564 réserves de biosphère réparties dans 109 pays, dont 9 réserves transfrontalières. Le Maroc abrite 3 réserves de biosphère : la Réserve de Biosphère Arganeraie (1998), la Réserve de Biosphère des Oasis du Sud du Maroc (2000), la Réserve de la Biosphère Intercontinentale de la Méditerranée (ou Réserve de biosphère transfrontalière internationale Andalousie-Maroc 2006). Une quatrième Réserve de Biosphère de la Cédraie est envisagée dans le Moyen Atlas.

Rio

Ce Sommet de la Terre s'est tenu à Rio de Janeiro en 14 juin 1992, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies. Cette Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED) est généralement considérée comme une réussite : les priorités mondiales ont changé en dix ans, et avec la participation d'une centaine de chefs d'État et de gouvernement, ce sommet demeure aujourd'hui le plus grand rassemblement de dirigeants mondiaux. Plus de 1 500 ONG y étaient également représentées.

Le Sommet de Rio a donné le coup d'envoi à un programme ambitieux de lutte mondiale contre les changements climatiques, pour la protection de la diversité biologique, ou biodiversité, et l'élimination des produits toxiques dangereux. Il a abouti à la signature de la Déclaration de Rio. Cette déclaration, qui fixe les lignes d'action visant à assurer une meilleure gestion de la planète, fait progresser le concept des droits et des responsabilités des pays dans le domaine de l'environnement. Cependant elle n'est pas juridiquement contraignante. Au contraire, elle reconnaît la souveraineté des États à « exploiter leurs propres ressources selon leur politique d'environnement et de développement ».

Les traités et engagements qui ont été dégagés lors de ce sommet sont :

  • le programme « Action 21 » qui comprend environ 2 500 recommandations - dont la plupart n'ont jamais été mises en pratique
  • la Convention sur la diversité biologique
  • la Convention-cadre sur les changements climatiques
  • la Convention sur la lutte contre la désertification, la Déclaration sur la gestion, la conservation et le développement durable des forêts.

RSE

La Responsabilité Sociale de l'Entreprise (CSR Corporate Social Responsibility) est intégrante à la démarche de développement durable. Avec une politique de RSE, l'entreprise s'engage dans la maîtrise des préoccupations sociales, environnementales et économiques et prend en compte les interactions avec l'ensemble des parties prenantes (Stakeholders) selon les intérêts respectifs de ces derniers.

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S

Sécheresse

Etat du sol ou d'un environnement, correspondant à un manque d'eau, sur une période significativement longue pour qu'elle ait des impacts sur la flore naturelle ou cultivée

Services écosystémiques

L’ensemble des prestations fournis par les écosystèmes- les prestations utiles de la nature pour l’homme- comme, entre autres, la production de nourriture, de carburant, de fibres et de médicaments, la régulation du cycle de l’eau, de la composition de l’air et du climat, le maintien de la fertilité des sols et le cycle des éléments nutritifs…

Une monétarisation de la biodiversité, donc une cotation de sa valeur en argent, vise à concrétiser celle-ci. L’étude la plus importante et la mieux connue sur la monétarisation de la biodiversité et les prestations des écosystèmes est le rapport TEEB. The Economics of Ecosystems and Biodiversity (TEEB) est également connu sous le nom de rapport Stern sur la biodiversité. La valeur économique globale annuelle des prestations fournies par les écosystèmes est évaluée à un montant situé entre 16 000 et 54 000 milliards de dollars. La majeure partie des secteurs économiques en profitent. C’est également vrai pour l’agriculture, l’exploitation forestière, la pêche, la chasse, le sport, le tourisme, l’industrie pharmaceutique, celles des parfums, des textiles, la construction, le marché des matières premières et de la santé.

Slow food

Mouvement international créé en Italie regroupant aujourd’hui plus de 100. 000 membres. Il s’oppose aux effets dégradants de l’industrie et de l’agriculture fast-food qui standardisent les goûts. Il promeut le goût, les cultures locales et une agriculture capable de préserver la biodiversité et d’offrir des perspectives pour les régions les plus pauvres.

Social and Environmental Management Systems (SEMS)

Le Système de Gestion Sociale et Environnementale est un mode d'organisation interne visant à réduire les impacts sociaux et environnementaux d'une institution financière. Il consiste à intégrer les risques sociaux et environnementaux dans les procédures de gestion des risques existantes. Il permet à une institution financière d’éviter d’accorder des crédits ou de s’investir dans des projets comportant des risques sociaux et environnementaux par la conduite préalable et continue d’audits sociaux et environnementaux. La Société Financière Internationale accompagne des institutions financières à travers le monde dans la mise en place d’un tel système.

Sommets de la Terre

Les sommets de la Terre sont des rencontres ayant lieu tous les dix ans entre dirigeants mondiaux depuis 1972, avec pour but de définir les moyens de stimuler le développement durable au niveau mondial. Le premier sommet a eu lieu à Stockholm (Suède) en 1972, le deuxième à Nairobi (Kenya) en 1982, la troisième à Rio de Janeiro (Brésil) en 1992, et le quatrième et dernier en date à Johannesburg (Afrique du Sud) en 2002. Le prochain sommet devrait se dérouler de nouveau à Rio de Janeiro, en 2012.

Preuve du développement d'une culture mondiale de respect de l'environnement, les sommets de la Terre présentent un enjeu symbolique important. Ils visent à démontrer la capacité collective à gérer les problèmes planétaires et affirment la nécessité d'une croissance écologique. Le sommet de 1972 a donné naissance au Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), tandis que le sommet de 1992 a lancé la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) dont les pays signataires se rencontrent annuellement depuis 1995.

SIE (SOCIETE D’INVESTISSEMENTS ENERGETIQUES)

Société anonyme au capital d'1 milliard de dirhams provenant du « Fonds de Développement Energétique », créée en février 2010, la SIE a pour mission d’accompagner le plan national de développement des énergies renouvelables à haute qualité environnementale à travers des prises de participation actives dans sociétés (SIE déjà actionnaire de la l’agence marocaine de l'énergie solaire MASEN), la création de filiales et la conclusion de partenariat avec les opérateurs publics ou privés dans les domaines de la maîtrise de l'énergie, de l'efficacité énergétique ou de l'économie d'énergie.

SIBE (Sites d’Intérêt Biologique et Ecologique)

Face aux pressions démographiques et économiques, induisant une transformation du paysage et la disparition de nombreuses espèces animales et végétales, le Maroc a identifié un important réseau de 146 sites d'intérêt biologique et écologique en vue de les classer en réserves naturelles, avec la prospective de conserver et d'améliorer la biodiversité du pays.

Ces réserves englobent des écosystèmes représentatifs de la diversité biologique du pays. Elles servent à maintenir la capacité productive de ces écosystèmes, à fournir des possibilités d'études et de suivi de leur évolution. Elles fournissent également des occasions d'éducation à la conservation pour le grand public.

Le mérite de la sauvegarde de certaines espèces rares ou menacées de disparition revient à la création de ces réserves naturelles. Ainsi, le mouflon à manchettes a pu se reconstituer grâce à la réserve de Takherkhort pour atteindre aujourd'hui plus de 400 têtes. De même pour la gazelle dorcas qui pu prospérer dans la réserve de M'sabih Talaâ.

SME (Système de Management de l’Environnement)

Système permettant à un organisme de mettre en œuvre sa politique environnementale et d'atteindre les objectifs associés de maîtrise des impacts environnementaux significatifs de ses activités et de respect des exigences réglementaires.

Station d’épuration

Une station d’épuration est installée généralement à l’extrémité d’un réseau de collecte, sur l’émissaire principal, juste en amont de la sortie des eaux vers le milieu naturel. Elle rassemble une succession de dispositifs, empruntés tour à tour par les eaux usées. Chaque dispositif est conçu pour extraire au fur et à mesure les différents polluants contenus dans les eaux.

Stockholm

La Conférence des Nations Unies sur l’Environnement Humain (CNUEH) s'est tenue en juin 1972 à Stockholm (Suède). Elle a placé pour la première fois les questions écologiques au rang de préoccupations internationales. Les participants ont adopté une déclaration de 26 principes et un vaste plan d'action pour lutter contre la pollution, dont une délégation des victimes de la maladie de Minamata a été témoin. Ce sommet a donné naissance au Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Au même moment, le Club de Rome a publié un rapport intitulé « Halte à la croissance ? ». À cette époque, les dirigeants mondiaux se sont engagés à se rencontrer tous les dix ans pour faire le point sur l'état de la Terre. À posteriori, cette conférence a parfois été qualifiée de Sommet de la Terre.

Superéthanol

Mélange d’éthanol et d’essence sans plomb

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T

Taxe carbone

taxe sur les combustibles fossiles comme le pétrole, le charbon, ou encore le gaz naturel. Le taux dépend du contenu en carbone du combustible considéré.

Terroir

Définition de l’UNESCO : un espace géographique délimité, défini à partir d’une communauté humaine qui construit au cours de son histoire un ensemble de traits culturels distinctifs, de savoirs, et de pratiques fondés sur un système d’interactions entre le milieu naturel et les facteurs humains. Les savoir-faire mais en jeu révèlent une originalité, confèrent une typicité et permettent une reconnaissance pour les produits ou services originaires de cet espace et donc pour les hommes qui y vivent. Les terroirs sont des espaces vivants et innovants qui ne peuvent être assimilés à la seule tradition ».

Approche Terroir

Tourisme responsable

Tourisme qui participe au développement des populations et des territoires d’accueils au Nord comme au Sud tout en contribuant aux enjeux du XXIe siècle : lutte contre les changements climatiques, protection de la biodiversité et des milieux fragiles et lutte contre les atteintes aux droits humains.

Toxicité

Capacité d'une substance à provoquer des altérations ou des perturbations des fonctions d'un organisme vivant, conduisant à des effets nocifs dont le plus grave est la mort.

Transports doux

Ce mode de déplacement limite les dépenses énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit de la marche à pied, du vélo, des transports en commun, du covoiturage…

Tri sélectif

Opération visant à séparer les déchets en différentes catégories : cartons, verre, métal, papier, plastique… Cette action facilite l’élimination dans des processus spécifiques à chaque catégorie. Cette action n’a de réel impact que s’il existe de nombreuses poubelles différentes et que tout le monde participe.

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U

UNEP-FI

L'UNEP-FI correspond à la section Finance Initiative du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement).

Partenaire unique entre le PNUE et le secteur financier, sa mission principale est d’identifier et de promouvoir les meilleures pratiques en matière d’environnement et de durabilité auprès des institutions financières.

Cet organisme a lancé en 2006 les Principes pour l'investissement Responsable (PRI) signées par près de 200 institutions financières. Celles-ci se sont ainsi engagées à respecter les 6 grands principes suivants :

  1. Prendre en compte les questions ESG (environnement, social, gouvernance) dans les processus d’analyse et de décision en matière d’investissements.
  2. Etre des investisseurs actifs et prendre en compte les questions ESG dans leurs politiques et pratiques d’actionnaires.
  3. Demander aux entités dans lesquelles elles investissent de publier des informations appropriées sur les questions ESG
  4. Favoriser l’acceptation et l’application des Principes auprès des acteurs de la gestion d’actifs.
  5. Travailler ensemble pour accroître leur efficacité dans l’application des Principes.
  6. Rendre compte individuellement de leurs activités et de leurs progrès dans l’application des Principes.

Unités de Valorisation Energétique

Usines d'incinération des déchets permettant de produire de l'électricité ou de la vapeur, alimentant un réseau de chaleur ou un site industriel.

Usine d’épuration

Usine dédiée au traitement et au nettoyage des eaux usées

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V

Valorisation

Réemploi, le recyclage ou toute autre action visant à obtenir, à partir des déchets, des matériaux réutilisables ou de l’énergie.

Valorisation énergétique

Utilisation du potentiel énergétique des déchets. L’énergie ainsi produite sert à produire de l’électricité et/ou de la chaleur et/ou de la vapeur.

Variations climatiques

Modification durable global du climat de la Terre ou de ses divers climats régionaux.

Végétaux

Plante, être vivant caractérisé par une très faible motilité, qui se nourrit de substances minérales et absorbe du gaz carbonique.

Vélo électrique

L’appellation "vélo électrique" désigne un vélo qui comprend un moteur électrique et une batterie. Autrement dit, il s’agit d’un vélo à assistance électrique (VAE). La batterie du vélo envoie de l’énergie au moteur pour amplifier le mouvement du pédalier. Cette assistance électrique cesse de fonctionner lorsque le frein est utilisé, si le mouvement de pédalier s’arrête ou encore si la vitesse dépasse 25 km/h. Pour bénéficier de cette dénomination, le moteur doit avoir une puissance inférieure à 250W. De plus, le vélo électrique ne peut avancer sans une énergie humaine. Il est possible de parcourir au minimum une trentaine de kilomètres avec une recharge, ce qui permet de nombreux déplacements, notamment en ville.

Venting

Méthode de dépollution d’un site par l’extraction de l’air du sol. Adaptée au traitement des terres polluées par des contaminants volatils comme le benzène ou les hydrocarbures, cette méthode s’applique exclusivement à la zone insaturée du sol.

Vitrification

Rétention physico-chimique des polluants d'un déchet dans une matrice vitreuse, obtenue par un traitement à haute température ou non (procédés sol-gel), issue des composants propres du déchet ainsi que d'éventuels ajouts complémentaires (autres déchets ou matières nobles).

Voiture hybride

On parle de voiture hybride dès que celle-ci emploi des sources d'énergie distinctes pour fonctionner. La forme la plus répandue aujourd'hui étant l'association d'un moteur thermique à un moteur électrique. Le principe est simple, les moteurs fonctionnent en alternance, à l'arrêt et à bas régime, le moteur fonctionne électriquement. Quand le régime moteur augmente le moteur thermique prend le dessus et recharge en même temps les batteries électriques. Enfin, lors des freinages, la voiture utilise l'énergie cinétique pour recharger ses batteries.

Ce type de véhicule peut consommer de 10 à 50% moins qu'un véhicule classique. La première voiture hybride commercialisée en Europe est la Toyota Prius, disponible depuis fin 1997. Les États favorisent désormais l'achat de voiture hybride, par des bonus ou encore des aides au crédit pour les véhicules les moins polluants. Vous découvrirez la grille tarifaire ici.

Le problème des voitures hybrides reste les grandes difficultés de recyclage des batteries utilisées par le moteur électrique. Le second problème en approche et l'arrivée de véhicule totalement propre n'utilisant plus de sources combustibles fossiles.

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W

Wikia Green

Encyclopédie en ligne dédiée à l’écologie. Fonctionnant sur un système wiki, les contenus pourront donc être librement modifiés par les visiteurs du site.

WBCSD (World Business Council for Sustainable Development)

Le Conseil Mondial des Entreprises pour le Développement Durable constitue une plateforme pour plus de 200 entreprises provenant de 35 pays et 30 secteurs d’activité différents sur le rôle du milieu des affaires dans le développement durable. Le WBCSD a été créé en 1995 par la fusion du "Business Council for Sustainable Development" et du "World Industry Council for the Environment" et est basé à Genève, en Suisse. Il vise à démontrer la contribution du milieu des affaires au développement durable à travers un échange de savoirs, d’expériences et de bonnes pratiques sociales et environnementales des entreprises.

WWF

Organisation mondiale de protection de l’environnement. Sa mission est de promouvoir le développement durable, de protéger les forêts, les espèces menacées… WWF cherche à enrayer puis à inverser le processus de dégradation de la planète.

X, Y, Z

Source : www.developpementdurable.com

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