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APEFEL Centre de Transfert de Technologie Quelle stratégie de recherche au service de la filière?
(15/072010)
La journée Portes Ouvertes organisée par l’APEFEL le 19 juin au Centre de Transfert de Technologie (CTT) à Khmiss Aït Amira, a permis aux producteurs de la région de découvrir le centre et les principaux résultats des recherches qui y sont menées. L’occasion pour les producteurs de visiter les structures des serres sophistiquées qui y sont installées.
« Aujourd’hui les abri-serres adoptés par la plupart de nos producteurs sont dépassés, et ne permettent plus d’améliorer le rendement et la qualité. Il est impératif d’évoluer vers de nouvelles structures qui permettent de mieux valoriser le savoir faire des producteurs», explique M. Saidi de l’APEFEL. A noter que dans le cadre du contrat-programme avec le
gouvernement, une convention a été signée avec l’INRA pour assurer la continuité du projet par la mise en place d’un programme de recherche appliquée plus adapté aux besoins
réels de la production. L’objectif étant de mettre à la disposition des agriculteurs des solutions pratiques, notamment des alternatives pour la désinfection du sol. « Le centre de transfert
de technologie est ouvert à toutes les institutions de recherches et à tous les chercheurs nationaux et internationaux », a ajouté M. Saidi. Rappelons que le centre a été créé il y a près de trois ans sous l’égide de l’ONUDI, en coopération entre le Ministère de l’Agriculture et l’APEFEL, afin mettre en place des essais pour le développement d’alternatives au bromure de méthyle. « Cette journée qui a drainé un grand nombre de producteurs et de décideurs de la région, est pour nous l’occasion d’évaluer la pertinence des orientations du centre, notamment en ce qui concerne le choix des équipements, les alternatives au bromure
de méthyle testées (organiques, chimiques, physiques, greffage, solarisation etc), ainsi que des aspects qui n’ont pas été prévus au départ comme la question sensible de l’eau », explique M. Laraisse Esserrhini Responsable du CTT. D’ailleurs, à propos de ce dernier point, M. LARAISSE, a précisé que le centre va participer au lancement d’une nouvelle politique d’irrigation au goutte à goutte qui pourrait contribuer à une économie d’eau de l’ordre de 50%. « La généralisation des résultats acquis par le centre aura un impact certain sur la région en
termes de qualité de production et de rendement » a témoigné un professionnel pendant la visite. D’ailleurs l’un des volets les plus importants traités au niveau du centre concerne
l’amélioration des niveaux de productivités, un aspect qui inquiète sérieusement les producteurs de la région, de même que les performances et l’optimisation économique de toutes les interventions culturales. « Face à une concurrence de plus en plus rude, les producteurs peuvent compter sur le centre pour apporter des réponses pratiques aux difficultés qu’ils peuvent rencontrer, surtout que le centre fait partie d’un réseau international de coopération qui s’intéresse aux aspects les plus critiques de la recherche dans le
secteur des fruits et légumes. Mon souhait c’est que la profession prenne réellement conscience de l’importance de l’outil qu’elle tient entre les mains, et qu’elle mette les jalons d’une gestion rationnelle et durable pour assurer la pérennité du secteur», conclut M. LARAISSE
Source : Agriculture du Maghreb